Alors que plusieurs observateurs prédisaient un mouvement possible d’humeur des membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), ces derniers ont, au cours d’un point de presse organisé samedi 19 avril, écarté cette hypothèse en respect des avancées notoires enregistrées dans les négociations avec le gouvernement.
Lors d’un point de presse samedi 19 avril 2014, Jean Rémi Yama, le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) a écarté l’hypothèse d’une grève dans les universités et grandes écoles, tenant compte des avancées enregistrées ces derniers temps dans les négociations entamées avec le gouvernement.
« Nous nous sommes retrouvés ce matin pour faire le point des négociations entamées avec le gouvernement. A l’issue de cette assemblée générale, les enseignants- chercheurs ont décidé de poursuivre les négociations jusqu’au samedi 10 mai prochain, date à laquelle nous ferons une nouvelle évaluation qui nous amènera à faire grève ou pas », a indiqué Jean Rémi Yama, président du Snec.
Au cours d’une précédente assemblée générale organisée le 31 mars dernier, les membres du Snec avaient menacé d’entrer en grève générale illimitée face à l’indifférence affichée, selon eux, par le gouvernement face à leurs revendications.
Notons que les membres du Snec revendiquent la mensualisation de la Prime d’Incitation à la Recherche (PIR), l’élaboration d’un statut particulier des enseignants- chercheurs et la confection d’une grille indiciaire des personnels de l’enseignement supérieur.