LIBREVILLE - Le deuxième regroupement des équipes nationales du PASEC (Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence), se tient du 26 février au 2 mars prochain à Libreville, dans le cadre de l’évaluation Pasec2019.
Plus de 84 participants venus de 15 pays francophones d’Afrique subsaharienne vont discuter de la préparation de la mise à l’essai des instruments et procédures de collecte des données. Celle-ci doit permettre de procéder éventuellement à l’ajustement des instruments et procédures pour la phase de la collecte finale prévue en 2019.
Cette rencontre vise sept (07) objectifs, à savoir : présenter les enjeux de la mise à l’essai des instruments du Pasec2019 ; présenter les enjeux de la mise en place de l’enquête enseignante ; valider un calendrier commun pour la préparation et la réalisation des activités de la mise à l’essai 2018 dans les 15 pays ; présenter les livrets de la mise à l’essai et mettre à disposition de chaque pays leur version témoin ; présenter les procédures techniques de la mise à l’essai (échantillonnage, formation des enquêteurs, collecte des données, saisie des données, analyse et rapport de la mise à l’essai) aux 15 pays ; organiser des cas pratiques autour de la formation des administrateurs de test pour sensibiliser les pays aux procédures et présenter aux pays les procédures administratives de gestion des fonds délégués.
Selon le secrétaire général de la Confemen, Jacques Boureima Ki, l’évaluation des acquis des élèves est un moyen qui permet d’apprécier le niveau de maitrise des connaissances et des compétences des élèves dans une discipline donnée. " Elle est un instrument de contrôle, de suivi et de pilotage de la qualité de l’éducation. Elle contribue à mieux cibler les politiques éducatives pour plus d’efficacité, d’équité et de réussite des apprenants", a-t-il expliqué.
Pour madame le ministre de l’Éducation nationale, présidente en exercice de la Confemen, Nadine Patricia Anguile Obame, ces assises constituent une étape capitale dans le processus de la réalisation de cette évaluation.
" Le système éducatif de notre pays pourrait ainsi apprendre beaucoup des autres systèmes éducatifs pour s’améliorer davantage et gagner de plus en plus en efficacité. L’évaluation des acquis des élèves et des enseignants qu’ils reçoivent constituent un outil très important dans le pilotage de nos systèmes éducatifs. C’est l’une des conditions pour l’atteinte de l’ODD4", a-t-elle affirmé, précisant ainsi que l’édition de 2014 a montré que des défis sont encore nombreux à relever surtout sur le qualitatif.
C’est dans ce contexte que le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a rappelé que l’État gabonais a pour ambition de doter le pays d’un système d’enseignement primaire de qualité susceptible d’impacter les niveaux du secondaire et in-fine du supérieur.
"Le président de la République, chef de l’État, voit la formation d’un capital humain de qualité, non comme une intention, mais comme une exigence politique et économique. L’éducation reste le moyen le plus sûr et pertinent pour garantir l’égalité des chances en vue d’un bien être pour tous et de manière durable", a-t-il martelé. Non sans attendre de ces assises, qu’elles permettent l’adoption d’un calendrier commun de préparation et de réalisation de la mise en œuvre de l’évaluation en 2019.
Rapellons que cette rencontre est organisée par la Conférence des ministres de l’éducation nationale des États et Gouvernements de la Francophonie (CONFENEM), dont le Gabon assure la présidence depuis deux ans.