Il va bien falloir mener une réflexion profonde sur l’utilité de maintenir ou non une Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, au regard des piètres résultats engrangés par le Gabon.
L’organisation non gouvernementale Transparency International a officiellement rendu publics, le 21 février 2018, les résultats de son rapport annuel sur l’indice de perception de la corruption 2017 dans le monde.
Dans son classement 2017, le Gabon a, une fois de plus, dégringolé en occupant la 24e place des pays africains où la corruption atteint, depuis ces dernières années, des niveaux alarmants selon l’ONG. Le pays a enregistré une perte de 16 points en affichant un score de 32.
Au niveau mondial, dans le haut du classement figurent sans surprise plusieurs pays nordiques, dont le Danemark (2e), la Finlande, la Norvège (3e ex-aequo avec la Suisse) et la Suède (6e).
La Nouvelle-Zélande occupe, comme l’an dernier, la 1re place. En bas de classement se retrouvent la Somalie (180e et dernier), le Soudan du Sud, la Syrie, l’Afghanistan et le Yémen.