Réunis en assemblée générale extraordinaire le samedi 24 février dernier, les deux principaux syndicats de l’Université Omar Bongo (UOB) ont demandé le départ imminent du professeur Marc Louis Ropivia, actuellement recteur de la première université du Gabon. Ils lui reprochent son immobilisme dans le gestion de cet établissement supérieur.
C’est au sortir de leur assemblée générale conjointe que la Force de réflexions et d’actions pour l’enseignement supérieur (Frapes) et le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) ont estimé que le départ du recteur était l’issue de sortie de la crise actuelle au sein de l’établissement. Ils ont donc donné un délai d’une semaine à Marc Louis Ropivia pour remplir les cartons et vider les lieux auquel cas «les activités académiques seront bloquées jusqu’au départ de ce dernier», a précisé le Pr. Mambenga Ylagou, président de la Frapes.
Les enseignants reprochent au recteur son incapacité à moderniser l’établissement et sa gestion calamiteuse. «Au lieu de moderniser l’UOB, Marc Louis Ropivia s’inscrit plutôt dans une opération de dénigrement et d’injures vis-à-vis du Snec-UOB» a lancé le Pr. Mike Moukala Ndoumou, président du Snec.
Dans la même lancée, son collègue de la Frapes a affirmé que «Marc Louis Ropivia avait promis de moderniser le schéma académique de notre université. Nous constatons, cinq ans après que rien n’est fait. Cette promesse de rénovation s’est soldée en immobilisme et en vision sclérosée et ringarde qui se traduit par une absence de réalisations concrètes sur le plan de la formation. (…)».... suite de l'article sur Autre presse