Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Rupture du contrat avec Véolia : « Démocratie Nouvelle » soutient le gouvernement
Publié le lundi 26 fevrier 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
René
© Autre presse par DR
René Ndemezo’o Obiang, président du parti Démocratie nouvelle (DN) et Président du Conseil Economique et Social
Comment


LIBREVILLE - Le parti d’Opposition, Démocratie Nouvelle (DN) dirigé par René Ndémézo’Obiang, l’ancien directeur de campagne de l’Opposant Jean Ping, a exprimé, samedi au cours d’une conférence de presse, son soutien au gouvernement, pour avoir pris la décision, le 16 février dernier, de rompre le contrat qui liait l’Etat gabonais au groupe français Veolia dans la mise en concession de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).

Sur le volet économique et la question relative à la rupture de la convention de concession que Veolia a signé avec l’Etat gabonais, Démocratie Nouvelle soutient totalement la position du gouvernement, au regard des griefs qui sont faits à l’encontre de cette entreprise. Nous nous montrons donc solidaires de la décision du gouvernement et nous félicitons M. Patrick Eyogho Edzang, ministre de l’Eau et de l’Energie et militant de Démocratie Nouvelle, pour son courage et sa maitrise du dossier. La décision de rompre la convention de concession avec Veolia qui s’ajoute à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes qui avait été prise en son temps, sont les signes manifestes de la quête de l’indépendance économique du Gabon prônée par le président de la République, chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba », a déclaré Jonathan Ntoutoume Ngome, le porte parole de Démocratie Nouvelle.

Pour lui, « Démocratie Nouvelle qui prône une politique sociale au profit des populations s’offusque d’apprendre que la société d’Eau et d’Energie du Gabon, n’a pas mené sa politique dans ce sens ».

Sur la scission du parti annoncée par un groupe de militants notamment d’anciens vice-présidents qui dénoncent la gestion à caractère régionale du parti par son président René Ndémézo’Obiang, le porte parole de DN a indiqué que cette formation politique se porte bien et ne connait aucune crise, à en juger par l’engouement et la mobilisation constatés à son récent congrès extraordinaire.

« Depuis un certain temps, quelques militants de notre parti font le tour des médias pour, dit-on, annoncer une scission au sein de notre parti. Nous profitons de cette rencontre pour réaffirmer que Démocratie Nouvelle ne connait aucune crise en son sein. L’organisation de notre premier congrès extraordinaire avec plus de 1500 délégués venus de l’intérieur du Gabon, de la Diaspora Africaine et Européenne, a démontré que notre parti se porte bien », a-t-il dit avant d’ajouter que la sortie des « frondeurs » dans les médias n’a pas lieu d’être vu que ces derniers ont bel et bien pris part aux réunions de la commission préparatoire dudit congrès. Et quant aux récriminations faites à DN d’être une formation politique régionaliste exclusivement consacrée aux originaires de la province de Woleu Ntem, le porte parole de DN a dit qu’il s’agit d’un procès de mauvais intention vu que le parti dont le point de départ est la province du septentrionale, a une ambition nationale. Pour lui, l’histoire politique du monde enseigne que tout parti politique a toujours une base fondamentale et originelle avant sa propagation.

La participation de DN aux prochaines élections législatives n’était pas en reste. A ce sujet, Jonathan Ntoutoume Ngome a dit que sa formation politique prendra part, non seulement à ces élections, mais également à d’autres échéances électorales à venir.

« Sur la question de la participation aux prochaines élections législatives, les congressistes ont décidé que le parti prenne effectivement part aux différentes élections qui seront organisées cette année et l’année suivante, car notre parti compte marquer sa présence à la prochaine législature, ainsi que dans la composition des futurs bureaux des conseils départementaux et municipaux » a-t-il dit.

Pour lui, il ne sera pas question de faire la politique de la chaise vide, laquelle ne peut pas empêcher le déroulement desdites élections. De même, Jonathan Ntoutoume Ngome a dit que l’Opposition ne doit plus commettre l’erreur de 2011 où le boycott de l’opposition a permis au parti au pouvoir d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

SN/FSS
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment