Le ministre gabonais, délégué aux Affaires étrangères, Raymond Placide Ndong Meyo a exhorté, samedi, dans le cadre des causeries politiques qu’il anime depuis quelques temps au 5eme arrondissement de Libreville, les populations de cette partie de la capitale gabonaise, à se mettre ensemble pour construire et développer leur arrondissement.
« J’ai mis en place un QG à Lalala à gauche ( un quartier de Libreville), pour que nous puissions nous retrouver et réfléchir ensembles au développement de notre arrondissement. Nous devons nous unir et regarder dans la même direction, quelque soit notre appartenance politique », a déclaré M. Ndong Meyo.
Cette déclaration fait suite au constat amère, qu’il a fait au sein du quartier Ozoungue, où en plus de l’insécurité et des querelles des partis politiques, les populations qui vivent dans la précarité, restent passives quant à l’avenir économique et social de leur arrondissement en général, et de leur quartier en particulier.
S’adressant aux jeunes et aux femmes, le ministre délégué aux Affaires étrangères, a encouragé ces derniers à renoncer à l’oisiveté qui conduit aux vices, mais à s’engager dans l’entreprenariat, tout en promettant de les aider.
« Il y a du travail pour les jeunes et les femmes. Arrêtez de vous apitoyer sur votre sort, il y a plusieurs activités, que vous pouvez entreprendre telles que le commerce et la coiffure par exemple. En tant que ministre de la République et votre frère, je suis prêt à vous accompagner », a-t-il soutenu.
Peu avant la fin de cette causerie politique, les populations d’Ozoungue, par l’entremise du représentant des notables, M. Bernard, ont demandé l’aménagement des voiries et la construction d’une école pour leurs enfants. Le ministre a promis transmettre leurs doléances au Gouvernement.
Pour rappel, c’est au carrefour poubelle du quartier Ozoungue, dans le 5eme arrondissement de la commune de Libreville, que le membre du gouvernement, Raymond Placide Ndong Meyo, candidat aux élections législatives d’avril prochain, s’est rendu, samedi, pour échanger avec les ressortissants de ce quartier sous intégré de la capitale gabonaise.