Le spectre d’incertitude qui planait sur la Société d’eau et d’énergie du Gabon depuis le début de la semaine, à la suite de la résiliation du Contrat qui liait l’Etat gabonais à Veolia pour la gestion de cette société, semble se dissiper peu à peu. En effet, après la sortie du ministre de l’Eau et de l’énergie, Patrick Eyogo Edzang pour rassurer les employés, sa rencontre avec les leaders syndicaux, suivie de celle avec le Vice-Président de la République, Pierre-claver Maganga Moussavou, la vie reprend progressivement son cours normal à la SEEG.
Fort d’un certain nombre d’assurances, les leaders syndicalistes appellent désormais leurs adhérents et les autres employés à la reprise du service. Cet appel a été lancé lors de la tenue, ce 22 février 2018, d’une Assemblée générale censée faire le point de la situation.
C’est dans ce cadre que Sandrine Ogoula, présidente du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (SYNTHEE+), a indiqué la stratégie adoptée par les syndicats depuis le début de cette ‘’crise’’.
«Depuis l’arrêt de la convention avec Veolia et la réquisition de la SEEG, le syndicat s’est d’abord concentré à calmer ses agents afin d’aller prendre les bonnes informations auprès des autorités. Il nous fallait donc après ça, venir les donner à nos adhérents. Les informations sont, la garantie de nos emplois, du respect des différents protocoles d’accord en rapport avec nos avantages signés avec Veolia et nous voulions également participer aux futures discussions en ce qui concerne l’avenir de la boite.», a-t-elle indiquée.
Néanmoins, un seul parmi les points évoqués, reste en suspens ; celui concernant la participation des syndicats aux discussions sur l’avenir de la SEEG. Face à cette inquiétude, le Vice-Président Maganga Moussavou a tenu à rassurer les uns et les autres, en déclarant qu’il pèsera de tout son poids pour que cela leur soit permis.
Mais en attendant, le paiement des salaires du mois de février, reste l’autre grande inconnue qui hante les esprits du personnel de la SEEG en ce moment.