Le déraillement, le 5 février courant, du train minéralier n°7470 entre les gares de Ndjolé et Abanga n’a laissé personne insensible. Notamment au niveau du gouvernement où les autorités compétentes, à savoir le ministère des Infrastructures et celui des Transports, ont eu une séance de travail avec la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), hier jeudi 22 février 2018, pour évoquer la convention de concession du chemin de fer.
Autour de la table, il y a avait, entre autres, le ministre d’Etat Jean-Pierre Oyiba (Infrastructures), sa collègue Estelle Ondo (Transports et Logistique) et le directeur général de la Setrag, Patrick Claes. Plusieurs points ont ainsi été abordés, particulièrement celui lié à la construction et à la gestion des infrastructures de transport.
Occasion pour le ministre d’Etat Oyiba d’indiquer que les transports sont un secteur stratégique auquel le chef de l’Etat accorde une grande importance. C’est pourquoi, dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), une déclinaison porte sur le Schéma directeur des infrastructures.
Que doit-on retenir de ces discussions ? Que le chemin de fer gabonais a été construit il y a plus d’une quarantaine d’années. Et que depuis lors, il n’a pas subi un entretien d’envergure, a concédé Jean-Pierre Oyiba.
Le membre du gouvernement faisait ainsi allusion à l’augmentation du tonnage. Car, à sa construction, le trafic ferroviaire n’était pas aussi important qu’aujourd’hui.