BITAM - Le médecin chef du Centre médical de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem (nord), Boulingui Boulingui Ludjer a sensibilisé, mercredi à Bitam, les autorités du département du Ntem sur les mesures prises par le chef de l’État, notamment sur la gratuité des accouchements et la médecine itinérante.
La réunion, initiée par le chef de département santé de Bitam, s’est déroulée en présence du préfet du Ntem, Boniface Fougues, du président du conseil départemental, Memine Me Zue, du maire de la commune de Bitam, Obiang Nzue Beyeme et des chefs des quartiers.
Dans ses explications, le chef du Centre médical de Bitam les a fait comprendre à l’assistance les bienfaits de cette mesure spéciale. ’’Je vous ai réunis ce jour pour vous informer des bienfaits de la mesure du chef de l’Etat qui, lors son adresse à la nation, avait annoncé la gratuité de l’accouchement qui ne s’appliqu’aux Gabonais âgés de 18 ans et immatriculés ou non à la Cnamgs (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale). Nous demandons à la population cible de se faire enroller dès qu’elle constate qu’elle est enceinte. Nous les exhortons à venir à l’hôpital. Nous allons dans un premier temps confirmer la grossesse par certificat et une échographie. Après toutes ces formalités nous allons lui délivrer un document qui va lui permettre de ce rendre à la délégation provinciale de la Cnamgs pour l’immatriculation’’, a-t-il expliqué.
Au cours de la réunion, l’âge retenu par la mise en application de cette mesure qui est de 18 ans a fait l’objet des débats. Pour sa part, Boulingui Boulingui Ludjer a expliqué aux autorités que l’âge de 18 ans a été retenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
’’ Si l’OMS a retenu cet âge c’est pour la santé de nos enfants et de notre population. Toute grossesse survenue avant l’âge de 18 ans est une grossesse à risque. Et, Nous savons que l’un des facteurs du cancer du col ce sont les grossesses précoces. A cet âge, l’uterus est fragile par contre à 18 ans il y a maturité’’, a-t-il fait savoir.
Toutefois, l’ensemble de ces mesures prises par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors de son adresse à la Nation le 31 décembre dernier, a été salué par ces autorités qui disent avoir bien reçu l’information et comptent la transmettre auprès de la population du département du Ntem.
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