Contenue dans les résolutions du Dialogue politique d’Angondjé tenu entre mars et mai 2017, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE) en remplacement de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), se fera avant les élections législatives, selon le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze (photo) par ailleurs, ministre de la Communication.
Outre cette institution indispensable à la tenue du scrutin, le gouvernement annonce également avoir déjà procédé à la mise en place de réformes issues des assises d’Angondjé et intégré dans la Constitution, certaines d’entre elles. En plus du CGE, il y a la révision de la liste électorale et le financement, qui restent des chantiers énormes, même si le gouvernement se veut rassurant.
Quant aux élections proprement dites, elles auront lieu le 28 avril prochain et mettront en course, des centaines de candidats pour 143 sièges de députés. La date, confie Alain-Claude Bilie-By-Nze, a depuis, été retenue par la Cour constitutionnelle qui après avoir été saisie par le gouvernement sur l’incapacité à organiser un scrutin en 2017, l’a programmé au début du deuxième trimestre de l’année en cours. Les candidats disposent désormais d’environ deux mois pour convaincre leurs électeurs question de renouveler les locataires du Palais Léon Mba.
C’est la troisième date que communique le gouvernement quant à la tenue des élections des députés. Initialement prévues en décembre 2016, elles ont été repoussées au mois de juillet 2017 par la Cour constitutionnelle qui, saisie par le Premier ministre, a annoncé que «les élections des députés de l'Assemblée nationale doivent être organisées au plus tard au mois d'avril 2018».