A travers le Projet d'appui à la gestion durable des zones humides critiques du Gabon (PAZH), la direction générale de l'Environnement et de la Protection de la nature, et l'Agence nationale pour la protection de la nature (ANPN) ont célébré la semaine dernière, en différé, la journée mondiale des Zones humides. Le thème de 2018 était : " Des zones humides pour un avenir urbain durable".
Les élèves de Bessieux, de Calasanz et de Nelson-Mandela étaient au-devant de la scène. Ils ont pu visiter deux lacs artificiels formés aux anciennes carrières de la cimenterie de Ntoum et d'exploitation de gravier de Nzeng-Ayong.
Le coordinateur du PAZH, Faustin Ondamba Ombanda, a souligné : « C’est, en effet, pour apprécier la qualité des services rendus par les zones humides qu’ont été organisées la sortie et la visite guidée des deux lacs, à l’intention des élèves des établissements secondaires de Libreville. »
A cet effet, à Ntoum, le bassin d’eau qui résulte de l’extraction du clinker pour la fabrication du ciment, fournit aujourd’hui environ 20% de l’eau consommée à Libreville, à côté de la production de la rivière Nzémé. Il s’agit là d’un bel exemple de service rendu à l’homme par une zone humide artificielle.