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CAB Gabon : Les 454 millions de la Bad pour l’Aninf
Publié le mercredi 21 fevrier 2018  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
CAB Gabon : Signature de l’accord entre la BAD et l`Aninf
Mardi 20 février 2018. Pour lui permettre de financer les études de faisabilité liées à la 2e phase du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB) et de mettre en place un certain nombre d’infrastructures, la Banque africaine de développement (Bad) a récemment octroyé au Gabon, par l’entremise de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), un don de financement de 454,3 millions de francs CFA.. Photo: Alex Bernard Bongo Ondimba et Dr Jean Louis Moubamba
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Pour lui permettre de financer les études de faisabilité liées à la 2e phase du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB) et de mettre en place un certain nombre d’infrastructures, la Banque africaine de développement (Bad) a récemment octroyé au Gabon, par l’entremise de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), un don de financement de 454,3 millions de francs CFA.

Le Gabon a reçu de la Banque africaine de développement un don de 855 000 de dollars (454,3 millions de francs CFA) dans le cadre du Fonds spécial IPPF-NEPAD. La signature de l’accord y relatif est intervenue, mardi 20 février à Libreville, entre le directeur général de l’Aninf Alex Bernard Bongo Ondimba et le représentant par intérim de la Bad Jean Louis Moubamba, six mois après la requête de financement transmise par le Gabon en août 2017.

Cet argent servira, «au financement des études de faisabilité liées à la 2e phase du CAB-Gabon, qui comprend la mise en place d’un Centre national de données (Datacenter), d’un Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (CSIRT) et d’une Infrastructure à clé publique (PKI)», a expliqué le DG de l’Aninf. La partie gabonaise a déjà créé et approvisionné le compte de la contrepartie nationale correspondant à 5% du coût global de l’opération, conformément aux principes sous-jacents au Fonds spécial IPPF-NEPAD, soit 45000 dollars (23,9 millions de francs CFA).

Il s’agira notamment, dans le cadre de ces études, de préparer l’interconnexion du Gabon avec le Cameroun et la Guinée Equatoriale, et l’extension de la couverture nationale à fibre optique sur les 14 axes prioritaires. Cette extension va de l’axe Meyo-Kye-Kyo-Ossi (5 km) à l’axe Ndendé-Doussala (50 km), en passant par celui de Lambaréné-Fougamou-Mouila-Ndendé-Tchibanga-Mayumba (457 km). Au total, une extension de 1 900 km, qui répond à la principale recommandation du Plan de développement des infrastructures en Afrique (Pida), selon lequel chaque pays du continent doit disposer d’au moins deux liaisons terrestres à fibre optique avec ses voisins immédiats. «Ces interconnexions, précise l’Aninf, viennent en doublure à celles déjà réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 1 du projet CAB-4 avec le partenaire Banque mondiale.»

Il est précisément attendu trois livrables au terme de ces études de faisabilités qui devraient durer 8 mois : une «analyse de l’existant» avec l’élaboration d’un état des lieux concis, des «études technique, économique, financière, environnementale et sociale» basées sur les formats de la Bad, en matière de respect des principes de sauvegarde applicables aux projets qu’elle finance, et un «rapport de synthèse» résumant les informations essentielles en vue du lancement des futurs travaux d’extension.
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