Fermée à la circulation depuis des mois en raison d’un affaissement dû à la détérioration de buses métalliques, la voie de droite (sens Démocratie-Owendo) de l’échangeur de Nzeng-Ayong est à nouveau praticable depuis le week-end écoulé.
Il aura fallu attendre plusieurs mois pour que l’inquiétude des usagers se dissipe. La voie de droite de l’échangeur de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville, a officiellement été livrée samedi 17 février par le ministre d’Etat en charge des Travaux publics. Cette voie s’était fortement détériorée, et constituait depuis 2016 un danger pour les usagers. En fin 2017, la voie avait été fermée à la circulation pour permettre à l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) d’y faire des travaux de réparation.
«Ces travaux ont été engagés suite à un affaissement des buses qui ne laissaient plus passer de l’eau pour deux raisons principales : l’obsolescence, la corrosion des buses qui ont été posées en 1977, et surtout l’incivisme répétée des populations», a expliqué Jean-Pierre Oyiba, ajoutant que, «chaque jour, près de 13 camions de débris et d’ordures ménagères, constituées essentiellement de matières solides et de sachets» ont permis de déboucher le canal obstrué des années durant.
A l’ANGTI, l’on assure que le canal ne se bouchera plus, mais surtout que les nouvelles buses ne se détérioreront plus de sitôt. «Nous avons utilisé essentiellement des viroles carbone (et) du matériel imperméable, résistible à l’eau», a informé Lionel Metoule, directeur de programme. Le même matériel a fait ses preuves, y compris à Plein-Ciel-Biseke, pour répondre aux inondations récurrentes dans ce quartier de Libreville. Il reste toutefois que le calibre des buses n’a pas été augmenté. Ce qui fait craindre de nouveaux bouchages.