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SEEG, législatives : Les précisions de Billie-By-Nzé
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé
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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé, a échangé, ce 19 février 2018, avec les médias sur les grandes questions de l’actualité, notamment la situation à la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG), les législatives à venir.

La rupture du contrat de concession entre l’Etat gabonais et la SEEG-Veolia, la mise en applications de certaines mesures annoncées par le président de la République lors de son discours à la nation le 31 décembre 2017, les prochaines élections législatives, ainsi que la question de la dette intérieure ont été abordées le 19 février par le porte-Parole du gouvernement.

Dossier de la SEEG

Sur le dossier de la SEEG, Alain-Claude Billie-By-Nzé estime qu’il n’y a pas lieu d’avoir des craintes par rapport au service et encore moins à sa qualité. «La SEEG n’a pas été mise en place par Veolia. Cette société a existé avant Veolia», a-t-il dit, avant d’assurer qu’«il y a une expertise gabonaise dans ce domaine». Et c’est elle qui a bâti, construit la SEEG. Le porte-parole du gouvernement explique que «Veolia est un partenaire qui est venu aider l’Etat gabonais à gérer». Cependant, a-t-il souligné, un partenariat se doit d’être régulièrement évalué pour dégager les responsabilités des uns et des autres.

«L’Etat a effectivement reconduit, il y a environ un an, pour cinq ans, ce partenariat. Cette reconduction indiquait un certain nombre de préalables et de prérequis parmi lesquels, les négociations devant permettre de passer d’un contrat de concession de service public à un contrat d’affermage. Mais depuis octobre, Veolia avait quitté la table des discussions», a expliqué Billie-By-Nzé pour qui, cette entreprise cotée en bourse, gère plus son image à l’international que la réalité du service rendu aux Gabonais. «Nul ici ne peut dire que nous étions satisfaits du travail de Veolia», a renchérit le membre du gouvernement.

Un audit est annoncé pour dégager les responsabilités afin de savoir si les deux parties avaient remplis leurs missions contractuelles. «Aujourd’hui, l’Etat estime avoir rempli ses engagements, mais que Veolia n’a pas rempli ses missions contractuelles. Les deux partis devront donc examiner point par point le dossier afin de déterminer qui doit quoi à qui», a annoncé le porte-parole du gouvernement.

Si le membre du gouvernement insiste sur le fait que l’objectif est d’améliorer la qualité du service et la qualité de la desserte, il rappelle également que l’Etat est respectueux des lois internationales, de la propriété et de l’entreprise privée. Pour lui donc, l’Etat encourage l’investissement direct étranger et ne pourrait donc pas être le premier à empêcher les investisseurs de venir au Gabon. «Il est utile que chacun comprenne que lorsqu’on travaille dans un pays, on doit respecter l’Etat, les populations ainsi que les règles de droit», a martelé Billie-By-Nzé.

© Gabonreview

Les législatives en perspectives

Concernant les élections législatives à venir, le ministre de la Communication a rappelé que la décision a été prise par la Cour constitutionnelle, saisie par le Premier ministre et la date du 28 avril 2018, au plus tard, a été retenue pour la tenue de ces législatives. Il a de même indiqué qu’un certain nombre de préalables étaient indispensables dont l’adoption de la loi portant révision constitutionnelle. Elle a déjà été adoptée et promulguée.

Il y avait également la nécessité, à partir de cette nouvelle loi, de pouvoir réorganiser les textes fixant les élections des députés. Ces textes ont été adoptés en Conseil des ministres, tout comme celui relatif au Centre gabonais des élections (CGE). Dans ce contexte, le porte-parole du gouvernement a indiqué que ses collègues de l’Intérieur et du Budget ont visité le Centre Iboga pour voir son niveau de préparation.

Dans les prochains jours, le ministre de l’Intérieur devrait donc s’exprimer pour rendre le calendrier intégrant, à la fois la mise en place effective du CGE, celle de la révision de la liste électorale et déclinera tout le processus menant vers les élections devant se tenir, selon le membre du gouvernement, dans la période voulue par la Cour constitutionnelle. «D’ici au mois d’avril, il me semble que tout sera réuni pour réussir ces élections dans la transparence», a précisé le ministre de la Communication.
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