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Alain Bâ Oumar : « Il faut que l’apurement de la dette contribue à la relance de l’économie nationale »
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  Le Nouveau Gabon
Alain
© Autre presse par DR
Alain Bâ Oumar, président de la Confédération patronale gabonaise (CPG)
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Après la signature de la convention d’apurement de la dette intérieure d’un montant de 310 milliards FCFA, par l'Etat gabonais et un groupement d’intérêt économique des entreprises créancières de l’Etat, à travers la mise en place du ''Club de Libreville'', le président de la Confédération patronale du Gabon (CPG), Alain Bâ Oumar, s’est exprimé sur ce mécanisme ainsi que sur les chantiers en cours, au sein de son organisation.

Le Nouveau Gabon : Monsieur le président, l’Etat gabonais, lors de la mise en place du ''Club de Libreville'', en vue du règlement de la dette intérieure, a posé comme condition aux entreprises de réinvestir localement avec les fonds qui seront payés. Quelle lecture faites-vous de cette clause?

Alain Bâ Oumar: Cette décision nous paraît logique. Car, l’Etat n’ayant plus suffisamment de moyens de payer toute la dette intérieure, est obligé de faire des choix. Ces choix reposent sur un certain nombre de critères tels que la priorisation des entreprises qui ont un plus grand impact sur ce processus de relance de l’économie.

Au-delà de ce point de vue, quelles sont les propositions concrètes émises par la CPG dans le cadre de la relance de l’économie gabonaise ?

La CPG est un groupement d’entreprises qui créent de la richesse. Les activités de ces entreprises ne peuvent donc qu’être perçues comme vectrices de richesses et de développement.

C'est-à-dire …

En effet, les entreprises sont généralement créatrices des emplois et des revenus qui, à leur tour, génèrent des impôts qui alimentent les caisses de l’Etat, en vue des investissements. Vous voyez donc que le rôle des entreprises, à ce niveau, est primordial. Malheureusement, pour le moment, la plupart d’entre elles sont handicapées à cause des tensions de trésorerie.

L’Etat et les entreprises regroupées au sein du ‘’Club de Libreville’’ se disent satisfaits de ce processus engagé pour l’apurement de la dette. La CPG a-t-elle des réserves à émettre dans le cadre de cette initiative?

Cette décision du chef de l’Etat est louable et attendue depuis plus d’un an. Nous saluons cette initiative et le remercions. Nous avons été à la signature de cette convention qui a été mise en place. Evidemment, nous aspirons à être membres de ce club. Car, nous sommes en effet, au début d’un processus qui devrait aboutir, selon la volonté du chef de l’Etat, au paiement des créances dues aux entreprises. Dans ce cadre, la CPG doit à tout prix faire son travail pour que ses adhérents tirent véritablement profit de ce processus en négociant dans le cadre des échéanciers, le paiement des créances qui nous sont dues. Nous entendons donc négocier, pour les entreprises qui souhaiteraient céder leurs créances, de meilleures conditions auprès des banques.

Le problème de la dette est en train d’être réglé, quels seront les autres chantiers de la CPG ?

Les chantiers de la CPG sont contenus dans son plan d’action 2017-2019. Il s’agit, entre autres, de la dette, de la modernisation du fonctionnement de la CPG qui est en cours, des réformes qui ont été entreprises en 2017 au secrétariat général de la CPG, mais aussi des dossiers liés à l’environnement des affaires.

En effet, la CPG met un point d’honneur à œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires qui est l’environnement dans lequel, l’entreprise évolue. Il y a également l’action de la CPG pour promouvoir l’éclosion des PME.

Nous avons fait le tour, auriez-vous un aspect particulier sur lequel vous souhaitiez revenir...

Nous accueillons avec beaucoup d’espoir cette décision du chef de l’Etat, et tenons à le remercier. Toutefois, nous devons faire en sorte que sa volonté aille jusqu’au bout, afin que les entreprises soient payées, et que ce processus se fasse de manière transparente et optimale, pour les entreprises en général, et pour nos adhérents en particulier.

Stéphane Billé
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