Université Omar Bongo : Polémique sur les prix des repas au restaurant

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Publié le dimanche 18 fevrier 2018 | Gabon Nouvelle Vision

© Autre presse par DR
Des repas servis aux nécessiteux à Libreville

Le restaurant universitaire de l’université Omar Bongo a servi ses premiers repas aux étudiants. Les étudiants paieront sans entrée ni dessert.

La réouverture du restaurant de l’université Omar Bongo était attendue depuis deux ans par les étudiants. Malheureusement, elle n’a pas été bien accueillie par ces derniers. Les étudiants ont exprimé leur mécontentement suite à la qualité du repas offert et au prix de 500 FCFA qu’il coûte désormais.

Pour les autorités, l’objectif est avant tout de permettre la pérennité de l’ouverture des restaurants afin de garantir les repas aux étudiants. Pour cette réouverture, ce sont environ 800 places assises qui sont disponibles et 8 000 plats servis chaque jour entre 11h30 et 15h00.

S’agissant de l’amélioration de la qualité du repas, la directrice de la délégation Libreville nord et Akanda, Zita Mboulou a affirmé, « ce n’est pas cette année que nous avons augmenté le prix du repas. Depuis deux ans le plat est passé de 150 à 500 FCFA. Et nous avons changé le prix dans la plupart de nos universités et grandes écoles. Mais c’est cette année après trois ans de fermeture de l’université Omar Bongo que nous avons ouvert. Ils ont constaté que sur le plat proposé il n’y avait pas d’entrée, qu’il n’y avait pas de dessert. Sodexo a pris le restaurant pendant cinq ans. Sodexo est arrivé avec plus de moyen que le CNOU et a proposé un meilleur plat. Et nous savons que cela n’a pas tenu longtemps. Aujourd’hui on ne parle plus de Sodexo parce que le plat qu’il donnait était subventionné par l’Etat ».

Les dirigeants du CNOU indiquent qu’il serait difficile pour eux de donner un repas qui coûte 500 FCFA, avec entrée et dessert. Tout en rappelant que le plat qui est servi ne coûte pas 500 frs. « Nous voulons garantir le plat de l’étudiant jusqu’en fin d’année et nous n’allons pas ajouter des accessoires qui vont faire en sorte que d’ici deux mois ou trois mois nous ayons à fermer notre restaurant », précise Zita Mboulou.

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