Le chiffre d’affaires de Total Gabon s’est élevé, en 2017, à 914 millions de dollars (481, 62 milliards de francs CFA) contre 784 millions de dollars (413,08 milliards de francs CFA) en 2016, soit une hausse de 17%.
Au 31 décembre 2017, la filiale gabonaise de Total a en effet réalisé un chiffre d’affaires de plus 17% par rapport à l’année 2016. Il est passé de 784 millions de dollars à 914 millions de dollars. Selon le site économique, zonebourse.com, citant le Groupe Total, cette hausse s’explique par la hausse du prix de vente moyen des bruts, partiellement impactée par la baisse de 10% des volumes vendus.
Les prix du pétrole avaient, en effet, subi de plein fouet la surabondance de l’offre sur les marchés mondiaux en 2016. Une situation survenue au moment de la grande crise économique et financière, faisant tomber ces prix sous la barre des 30 dollars, leur plus bas niveau en 13 ans. Par conséquent, Total avait vu son chiffre d’affaires reculer de 11% par rapport à 2015.
Pour sa part, le Boursier.com explique qu’en 2017, le prix de vente moyen des bruts commercialisés par Total Gabon (Lumière de Mandji et Rabi) s’est élevé à 49,7 dollars le baril, en hausse de 31% par rapport à 2016.
L’on explique également que la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s’est élevée à 44 600 barils par jour en 2017, en baisse de 6% par rapport à 2016. C’est la conséquence de la cession à Perenco d’actifs matures, de l’augmentation de la teneur en eau de la production et de la présence de dépôts de sulfates dans certains puits sur Anguille, ainsi que du déclin naturel de certains de ses champs.
La direction de Total assure cependant que «cela reflète l’augmentation du cours du Brent et la forte demande asiatique pour les bruts ouest-africains».
Depuis quelques années, la production pétrolière du Gabon n’a de cesse de décliner. Dans le début des années 2000, le pays produisait 300 000 barils par jour. Aujourd’hui, la production est d’environ 220 000 barils par jour et les perspectives de production pourraient se retrouver à 100 000 barils par jour, d’ici les 10 prochaines années.