Le ministre de la Forêt de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles, Noël Nelson Messone et son ministre délégué, Louis Philippe Mve Nkoghe, ont été séquestrés vendredi 18 avril dans leurs bureaux respectifs par les agents du ministère dont ils ont la charge, en grève depuis plusieurs mois.
Les agents grévistes du ministère de la Forêt ont séquestré des heures durant leur ministre de tutelle, Noël Nelson Messone et son ministre délégué, Louis Philippe Mve Nkoghé, afin de contraindre les deux responsables à trouver une résolution à la crise que traverse ce secteur depuis plusieurs mois.
Jusqu'à 22 heures, ces derniers ont été obligés de rester dans leurs bureaux respectifs après la mise en place de barricades par les agents grévistes devant le portail central de du ministère de la Forêt, et après que ces derniers aient mis le feu à l’entrée de l’institution.
Grâce à l'arrivée rapide des sapeurs-pompiers qui ont empêché l’embrasement du bâtiment, et l'intervention des éléments des forces de l’ordre et de sécurité qui, à l'aide de gaz lacrymogène ont délogé les syndiqués, les deux membres du gouvernement ont pu s’extraire de leurs bureaux.
En grève depuis des mois et malgré de multiples rencontres avec les membres du gouvernement, les agents du ministère de la Forêt réclament entre autres, le paiement de leurs primes de rendement et l’amélioration de leurs conditions de travail.
« Dès ma prise de fonction, j’ai immédiatement reçu le syndicat. J’ai pris connaissance du travail que le syndicat a effectué avec l’administration au cours des mois écoulés. J’ai proposé une méthode que j’estimais être la bonne pour résoudre les problèmes en profondeur », a déclaré Noël Nelson Messone, à sa sortie du ministère vendredi soir.
Notons que jeudi 17 avril 2014, les agents dudit ministère, membres du Syndicat des professionnels des Eaux et Forêt, avaient perturbé la circulation des heures durant sur la route nationale 1, empêchant toute entrée et sortie de dizaines de grumiers afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur leurs principales revendications.
