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Dette intérieure : Les directeurs généraux de la dette et du budget expliquent
Publié le vendredi 16 fevrier 2018  |  Gabon Nouvelle Vision
Hugues
© Autre presse par DR
Hugues Mbadinga, directeur général de la dette dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental l’Union
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Au cours d’une conférence de presse ils ont présenté les contours de l’apurement de la dette intérieure.

Dans le cadre du plan de remboursement définitif de la dette entre l’Etat gabonais et un Groupement d’intérêt économique (GIE) dénommé «Club de Libreville», le directeur du budget et des finances publiques, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, et la directeur général de la dette, Hugues Mbadinga Madiya ont tenu une conférence de presse le 13 février 2018. Les responsables ont tenu à expliquer les contours de la dette et d’éclaircir le mode de règlement de cette dette.

Selon le directeur général de la dette, le niveau actuel de l’endettement du Gabon se situe à 59% du PIB. Un taux qui, selon lui, n’est guère alarmant au regard des critères de convergence de la zone CEMAC. L’enjeu actuel serait donc de maîtriser le niveau d’endettement du pays afin de relancer l’économie. Le programme de remboursement définitif annoncé le 9 février, s’inscrit dans cette logique.

Selon Hugues Mbadinga Madiya, l’apurement de la dette s’articule autour de deux objectifs. « Payer sa dette c’est s’enrichir ; mais aussi, cela permet de rétablir la confiance entre l’Etat vis-à-vis du tissu économique afin de relancer l’économie », a-t-il déclaré. Il s’agit pour l’Etat de payer ses créances auprès des petites et moyennes entreprises gabonaises dans le but de reconstituer les marges de trésoreries et leur permettre de réinvestir à nouveau dans le but de relancer l’économie et par ricochet créer des emplois.

Le rôle de la direction générale du budget et des finances publiques et la direction générale de la dette se veut capital dans ce mécanisme. elles seront chargées de la validation de chaque créance donnant lieu au règlement effectif de la dette.

Le remboursement se fera en fonction de la vérification de l’état des lieux d’avancement des projets ou des travaux, auprès des créanciers. « Il ne s’agira pas d’un chèque en blanc que l’on remettra aux entreprises sur la base d’une seule présentation de redevance de paiement mais plutôt d’une vérification du niveau des travaux exécutés ou en cours », a précisé le directeur du budget et des finances publiques.

A cet effet, l’entrée au « Club de Libreville » pour les entreprises se fera suite à la présentation d’une fiche de validation signée par les directeurs généraux du budget et de la dette. Ainsi, « les créanciers auront la possibilité soit de céder directement leurs créances au GIE ou à la banque ou encore pour d’intérêt économique et stratégique. Les concernés pourront demander à être soldé de manière échelonnée ou par mois », a conclu Fabrice Andjoua Bongo Ondimba.
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