Les vice-présidents, secrétaires nationaux, délégués nationaux et membres du bureau politique, décrient « les dérives autoritaires au sein du parti » et demandent l’ajournement du congrès extraordinaire prévu pour les 16 et 17 février.
Les vice-présidents du parti Démocratie nouvelle (DN) ont, au cours d’un point de presse tenu le 14 février 2018, fustigé la gestion « opaque » de leur formation politique. Plus grave encore, ils ont exigé l’ajournement du congrès prévu pour se tenir dans les 16 et 17 du mois. Ils justifient leur démarche par le fait que René Ndemezo’o gère de façon opaque le parti.
Pour eux, le parti est géré dans une absence de collégialité totale. Les décisions prises le sont « au profit d’une forme d’auto-délibération confinant à l’autocratie ». Ils estiment que toutes les décisions sont prises par le seul président, qui prônerait l’enrichissement personnel par rapport à l’intérêt général alors que le parti prône la « prospérité partagée ».
Ils entendent donc, en cas de passage en force de Ndemezo’o, avec l’aide des militants, convoquer un congrès extraordinaire eux aussi pour statuer sur les agissements actuels de leur président en référence aux articles des statuts et règlement intérieur conformément à la procédure en vigueur dans ce parti.