UOB/GABON : La famille du défunt Dieudonné Pambo remet plus de 300 livres au département d’Anglais

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Publié le vendredi 16 fevrier 2018 | Gabon News

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UOB/GABON : La famille du défunt Dieudonné Pambo remet plus de 300 livres au département d’Anglais

Quatre ans après sa disparition, sa femme et ses enfants cèdent une partie de son héritage au département d’Anglais dont il a participé à la construction. La remise de don s’est déroulée le 13 février à l’Université Omar Bongo (UOB).

C’est une rencontre pleine d’émotion qu’a abrité le Département d’Anglais de l’Université Omar Bongo(UOB). Dans un amphithéâtre plein d’étudiants et d’enseignants, qui ne se sont pas lassés d’applaudir les discours et les témoignages rendus, en hommage au disparu. La famille du défunt Dieudonné Pambo, épouse et enfants, a tenu à remettre en mains propres, cet important lot d’ouvrages spécialisés. Larmes aux yeux et gorges nouée, Annie Pambo, la veuve, a expliqué que son mari a consacré une grande partie de sa vie à l’enseignement. Le département mérite de recevoir ces ouvrages car faisant aussi partie de sa famille.

Le Chef du Département, Ange Gaël Pambo, s’est dit agréablement surpris par ce don. De l’histoire de l’UOB, c’est la première fois qu’une famille pense à offrir un présent à l’institution : « enseignant permanent au département, il (Dieudonné Pambo) fait partie de ceux qui ont posé les piliers de ce département », a-t-il ajouté tout en invitant ses collègues à maintenir la vision de cet ancien Chef de leur département car « nous sommes dans une ère de crise où les jeunes générations manquent de repères ».

Plus de trois cents titres remis longtemps après le décès de ce chef de famille : « si nous faisons ce don quatre ans après, c’est parce que c’était difficile de nous séparer d’une partie de lui » ; a confié Syna Pambo, avant le geste de remise symbolique effectué par sa mère.

Ces livres vont garnir une bibliothèque très pauvre, incapable de satisfaire les attentes d’une jeunesse du vingt et unième siècle. Avant cette livraison, les étudiants se plaignaient d’un grand manque de manuels spécialisés permettant d’appuyer leurs recherches. Pire, le département d’Anglais, comme la plupart des quatre départements de l’UOB, ne dispose pas d’un espace répondant aux normes académiques d’une université.

GMN

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