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Vers une scission du parti Démocratie nouvelle ?
Publié le jeudi 15 fevrier 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
René
© Autre presse par DR
René Ndemezo’o Obiang, président du parti Démocratie nouvelle (DN) et Président du Conseil Economique et Social
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LIBREVILLE - La déclaration d’un directoire du parti de l’opposition Démocratie nouvelle, du mercredi 14 février à Libreville, dans laquelle lesdits membres disent ne plus se reconnaitre dans la vision de leur leader, laisse présager une scission au sein de ce nouveau parti. Laquelle se dessinerait par une tendance Ndemezo’Obiang et une autre de Gervais Amogho.

Pour Gervais Amogho, membre de la vice-présidence du parti, la décision de la tenue du 16 au 17 février prochain d’un congrès extraordinaire, est la goutte d’eau faisant déborder le verre contenant l’ensemble des frustrations issues, selon eux, du non-respect par leur leader, des statuts et règlements qui encadrent juridiquement les activités et le choix de leur formation politique.

Et ce d’autant que la tendance Amogho, estimerait que cet évènement dont ils ont déposé ‘’une motion de censure préjudicielle ‘’ car ne respectant pas les statuts et règlements intérieur, serait en réalité un « camouflage », en vue de procéder à une purge soviétique pour faire rendre gorge à tous ceux de ses collaborateurs qui refusent d’adhérer dogmatiquement.

Pour ce directoire, lorsque Démocratie nouvelle fut porté sur les fonts baptismaux, l’ensemble des membres s’étaient engagés aux côtés du président Renée Ndemezo’o, parce que confiant dans un idéal politique, notamment fondé sur un double renouvellement des paradigmes et des générations politiques, avec en ligne de mire la prise en compte de l’indice de développement humain. Un idéal qui semblerait renvoyé au calendrier grec.

En effet, cette vice-présidence, qui se sentirait pousser par la porte comme la précédente par leur leader fustigerait, entre autres, l’absence de collégialité dans la prise de décision engageant le devenir du parti, au profit d’une forme d’auto-délibération confiant à l’autocratie ; l’émergence d’un tropisme politique ethno-régionaliste voisinant avec le népotisme dont la conséquence la plus politiquement préjudiciable est de priver le parti d’une envergure nationale et donc républicaine.

En termes d’exemples, la décision de participer au Dialogue d’Angondjé et la désignation des acteurs devant y prendre part fut l’objet d’une annonce péremptoire et non le résultat d’un travail collaboratif. Des travaux à l’issue desquels, aucune concertation n’a été organisée pour en faire le bilan et évoquer les suites à donner, à l’occurrence l’éventuelle participation au gouvernement.

Parlant des nominations au gouvernement, la vice-présidence, dénonce le mode de désignations des acteurs du parti appelés à occuper des fonctions au sein des administrations étatiques. Un mode qui se résumerait, selon eux, à deux départements, le Ntem (Bitam) et l’Okano (Mitzic).

Un nombre de récriminations qui amèneraient ce directoire des actions politiques dans les tous prochains jours, dont la première serait le dépôt de ‘’la motion de censure préjudicielle’’ du Congrès extraordinaire qui devrait se tenir du 16 au 17 février prochain auprès du ministère de l’Intérieur.

ERAM
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