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Au Gabon, à peine renommé pour remplacer la Cenap, le CGE se livre au tripatouillage pour le PDG
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  gl9news
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Depuis l'entrée au multipartisme en 1990, il n'y a pas de mémoire, pas d'élection qui aurait eu lieu au Gabon sans contestation. Entre le registre électoral, l'organe chargé de l'organisation des élections et les institutions chargées de proclamer les résultats, la dénonciation de la fraude «spécifique au PDG» alimente les débats à la veille de chaque échéance. A peine rebaptisé pour remplacer la "défunte" Commission électorale nationale indépendante et permanente, le Centre électoral gabonais connaît déjà des soupçons de manipulation de la part du parti d'Ali Bongo Ondimba.

Plus d'un an après la dernière élection présidentielle, la question de la fiabilité des organes de légitimation électorale au Gabon n'a toujours pas été unanime parmi les différents partis politiques. Parce que le PDG est toujours indexé de la fraude à la fin de chaque échéance, l'opinion proche de l'opposition ainsi que de certains partis politiques l'accuse déjà de "monter des machines pour bidouiller les vérités des urnes", au moment de partir le dialogue d'Angondje, un autre exemple a été désigné pour oublier Aboghe Ella et Cenap.

"L'objectif de la création du Centre électoral gabonais par Ali Bongo et le vôtre au cours du dialogue d'Angondjé n'a été que d'effacer l'image d'Aboghe Ella de la zone électorale, nous nous rendons compte que cette institution n'a rien de différent de ce que Cenap était. Car le système dirigeant qui a décidé de mettre en place cette entité avait d'abord pensé à ses avantages et non à ceux de l'opposition ", a déclaré Pascal Nziengui Bouanga.

En effet, à la veille des élections législatives avec des conséquences très significatives dans la gestion du pouvoir au Gabon, certains ont lu une fragilité dans le camp du pouvoir qui, depuis août 2016, a lutté pour obtenir l'unanimité auprès de l'électorat national. à cause du niveau de précarité qui pèse sur les gabonais alors que d'autres mettent plutôt l'opposition en garde contre les manoeuvres du pouvoir dont la conservation de la majorité reste le projet.

Cependant, les discours dans le salon de thé, les opposants à Angondjé seraient en conflit avec les méthodes mises en place pour gérer cette institution électorale. Pour certains, «le PDG et le pouvoir exécutif ont toujours la main sur la gestion du CGE Les membres désignés sont indirectement les choix des plus hautes représentations du système en place afin de continuer à rouler l'opposition dans la farine» dit V. Mbadinga.

En changeant de rendez-vous, avons-nous aussi changé d'acteurs et surtout opéré des procédures contraires au Cenap? Les membres de l'opposition qui seront nommés dans la composition dudit bureau vont-ils faire le poids jusqu'à la fin ou vont-ils craquer comme Paul-Marie Gondjout qui avait cassé l'urne?

(avec gabonmeditime)
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