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Règlement de la dette intérieure : les éclairages des directions générales de la dette et du budget
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Fabrice
© Autre presse par DR
Fabrice Andjoua Bongo Ondimba nommé Directeur général du Budget et des finances publiques
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LIBREVILLE - Les directeurs généraux en charge respectivement de la dette, Hughes Mbadinga Madiya, et du budget, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba ont apporté des éclairages, mardi à Libreville, au cours d’un échange avec la presse nationale et internationale, sur la procédure de règlement de la dette intérieure estimée à 310 milliards de francs CFA à 177 entreprises ainsi que sur la situation réelle et actuelle de toute la dette de l’Etat gabonais.

S’agissant premièrement du règlement annoncé de la dette intérieure, le directeur général du budget et des finances publiques, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a expliqué les différentes conditions à respecter par les entreprises creancières en vue de rentrer en possession de l’argent.

"Nous emettons une fiche de validation qui doit nous fournir les caractéristiques de l’entreprise avec toutes les informations à savoir le nom, le NIF, les travaux à réaliser, montant à régler, la vérification des travaux évidemment. Tout doit être validé par le directeur général du budget et mon collègue directeur général de la dette.Une fois qu’on a remis la fiche de validation signée par nous en trois exemplaires originaux, cette fiche donne à l’entreprise l’accès au groupe d’intérêt économique qu’est le Club de Libreville. Celui-ci par la suite, enregistre et prend le niveau de créance et propose deux solutions ou options. La première est la cession toute suite des créances au groupe d ’intérêt économique GIE ou la cession des créances à la banque qui les rachète à l’instant même. La deuxième option consiste à payer l’entreprise de manière échelonnée en 5 ou 6 ans tous les mois. Il revient à l’entreprise de choisir", a-t-il expliqué avant d’ajouter que "l’intérêt de la direction générale du budget et des finances publiques est de savoir que la banque n’impose pas de taux élevé à l’entreprise".

Pour Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, "il ne s’agit pas d’un chèque en blanc qu’on remet aux entreprises sur la présentation d’une ordonnance de paiement qui serait au trésor, mais il y a aussi la volonté pour les autorités de veiller à ce que les projets aillent à leurs termes".

Pour sa part, le directeur général de la dette, Hughes Mbadinga Madiya a décliné les différentes catégories des dettes qui feront l’objet de remboursement.

" Il y a des catégories dans la dette intérieure notamment les instances du trésor, la dette moratoire, la dette conventionnée, la dette bancaire, la dette auprès des marchés financiers régionaux. Mais l’opération de remboursement par le Club de Libreville concerne seulement les instances du trésor, la dette moratoire, la dette conventionnée et la dette bancaire qui concerne les entreprises au tissu économique", a-t-il dit.

Aussi, a-t-il rappelé la volonté actuelle de l’Etat en matière des retombées de la dette.

"Actuellement nous avons des objectifs assignés par le Premier ministre et le ministre de l’Économie qui nous instruisent à ce que la dette soit un levier de développement, c’est-à-dire qu’à chaque fois que l’État va emprunter, on doit voir en face une contrepartie à l’exemple de la construction des écoles, des hôpitaux, de la route etc. C’est ce qui nous est désormais demandé de faire, d’où la suppression de tous les éléments, qui par leur nature, n’ont aucune contre partie pour le développement", a-t-il dit.

Il a rappelé que l’encours de toute la dette intérieure et exterueure du Gabon est estimée à 4100 milliards de francs CFA soit 60% de la dette extérieure et 40% pour la dette intérieure. Pour lui, ce taux d’endettement à hauteur de 59% n’est pas "alarmant" vu qu’il est loin des critères énoncés par la CEMAC a 70%.

SN/FSS
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