L’affaire pourrait presque servir de scénario à un thriller du «maître du suspense», Alfred Hitchcock au vu du déroulement de cette affaire. En octobre 2017 nous relations déjà les faits de nuisance sonore occasionnées par une église de réveil au quartier Alenakiri dans la commune d’Owendo, qui avaient poussé les riverains à interpeller les autorités afin de faire cesser cette situation insupportable. Cette affaire mettant en cause un pasteur, Arnaud Nso d’origine camerounaise, n’aura été que l’arbre qui cache la forêt, vu que ce dernier a été interpellé par des Officiers de police judiciaire (OPJ), dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février 2018 pour avoir séquestré plusieurs de ses fidèles, pour la plupart des jeunes gens.
En effet, faisant suite à un article paru dans le quotidien L’Union, nous faisions état de la plainte déposée par les riverains d’Alénakiri au commissariat de police de la ville pour tapage nocturne, nuisances sonores, trouble de la tranquillité et mépris des consignes des autorités locales. Une situation qui commençait à exaspérer les habitants vivant à proximité de cette église qui s’illustrait de manière négative et incivique.
Autre fait et non des moindres, Arnaud Nso s’illustrait également par des pratiques peu orthodoxes à la limite occulte et qui semble-t-il avait une emprise mystique sur ses fidèles. Suite aux nombreuses plaintes déposées en son encontre, les forces de sécurité ont donc pris récemment la résolution de procéder à son interpellation manu militari, malgré la tentative d’obstruction de ses brebis qui ont par la suite causé un véritable tapage nocture pour exiger la libération de leur maître spirituel.
Il faut noter, qu’il ne se passait pas une semaine, sans que des parents ne débarquent au siège de son église dans le but d’y extirper leurs enfants séquestrés. «Au sortir d’une précédente interpellation survenue le mercredi 7 février dernier, le guide spirituel de la communauté religieuse a dû donner des gages aux géniteurs d’un fidèle, en prenant, de manière écrite, l’engagement de ne plus accueillir son enfant au sein de son église, il s’agit d’un brillant étudiant de 24 ans en master2 à l’Université Omar Bongo», nous apprend le quotidien L’Union. Comme plusieurs autres disciples, ce dernier avait abandonné le chemin de l’école pour passer tout son temps dans ladite église.
Pis après cet épisode et les consignes fermes des autorités locales, le pasteur camerounais, une fois l’orage passé avait aussitôt repris ses séances de délivrance spirituelle et autres tapages. cette situation rocambolesque interpelle dès lors les plus hautes autorités en tête desquelles le ministère de l’Intérieur qui assure la tutelle des confessions religieuses, afin que la prolifération de ces lieux de culte aux pratiques douteuses soient fermés.