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Handball/Can 2018 : « Bilan positif et zéro incident », selon François Epouta
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Gaboneco
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L’heure est au bilan du côté du comité d’organisation de la 23e Can de handball hommes qui s’est déroulée au Palais des sports de Libreville. Au moment de quitter les lieux, le président du comité d’organisation, Francois Epouta se félicite de la qualité de l’organisation et surtout de l’intérêt porté par la fédération congolaise de handball qui organise en cette fin d’année à Brazzaville la Can des dames seniors. Le Gabon a livré au Congo les clés de la réussite de l’organisation.

Gaboneco.com (Ge) : La compétition s’est achevée depuis plus deux semaines déjà, êtes-vous satisfait du travail effectué ?

François Epouta (F.E) : Je vais plutôt dire que nous sommes satisfaits du travail effectué. Ça a été un travail d’équipe et après cette coupe, nous sommes satisfaits en termes de retour que nous avons eu des délégations présentes à Libreville.

Ge : Quel bilan dressez-vous de l’organisation ?

F.E : On peut retenir zéro incident, c’est important pour une compétition de cette nature. Sur le plan de l’infrastructure aussi zéro incident. Nous nous sommes installés au Palais des Sports de Libreville deux jours avant la compétition. Parce qu’il s’agissait d’une nouvelle infrastructure et nous sommes les premiers à l’utiliser. C’est un privilège. C’étai,t je crois, une bonne vision de construire ce Palais des Sports.

Ge : Les délégations venues au Gabon sont satisfaites de l’organisation. Votre recette ?

F.E : C’est une équipe de professionnels locaux solidaires. Cette équipe voulait prouver qu’il y a des choses qui peuvent se faire dans ce pays avec des professionnels locaux qui ont la capacité et la qualité. Nous pensons que la réussite de cette organisation est due à des gens, chacun dans son domaine, qui étaient professionnels et qui ont fait le maximum.

Ge : Le président de la Confédération Africaine Handball a salué le niveau de l’organisation de la Can qui est le plus souvent organisée en Afrique du Nord. Selon lui les pays au Sud du Sahara peuvent aussi relever le défi. Etes-vous d’accord avec lui ?

F.E : Absolument ! En plus du président de la Confédération Africaine de handball, nous avons eu ici à Libreville, le président de la fédération internationale de handball qui a dit la même chose. Il s’est félicité du travail effectué. C’est aussi le cas de plusieurs responsables des délégations qui ont déjà organisé la Can, ils ont été impressionnés par la qualité du travail accompli. Les choses étaient au-delà des espérances. C’est donc un signal fort envoyé aux prochains pays organisateurs.

Ge : Justement c’est le Congo voisin qui organise en décembre prochain la Can des filles de handball. Vous avez eu une séance de travail avec la délégation congolaise. Que peut-on retenir ?

F.E : C’est sur le plan de l’organisation que nous avons travaillé. De manière simple, nous avons expliqué à nos amis ce que nous avons mis dans le cahier de charges au départ. Ce que nous avons fait à mi-parcours et le point à l’arrivée. L’objectif c’est de ne pas commettre les mêmes erreurs et de faire mieux que nous lors de la Can de handball des femmes en décembre prochain. Je crois que s’ils se mettent au travail rapidement les choses vont aller de l’avant.

Ge : Combien a coûté cette Can au Gabon ?

F.E : Nous sommes à l’heure du bilan. En ce moment il est difficile de répondre à cette question. Il faut retenir que nous avons eu du sponsoring. Un apport important de la part de certains partenaires. Ils ne nous ont pas donné des espèces. Mais ils ont pris en charge certaines rubriques. Je crois que c’est une bonne idée que des sociétés locales et des mécènes s’illustrent dans le sponsoring pour les prochains événements que le Gabon va abriter.

Entretien réalisé par YAO
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