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Féminisme : Le salon de la femme en croisade contre la polygamie
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Gabon Review
Sidonie
© Autre presse par DR
Sidonie Flore Ouwé, procureur de la République du Gabon
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A l’occasion de la célébration de son premier anniversaire, la plate-forme associative «Le salon de la femme» se propose d’examiner le 14 février 2018, dans le cadre d’une conférence-débat, «les droits acquis de la femme gabonaise», cas de la polygamie.

La polygamie sera au cœur de la conférence-débat débat qu’organise la plate-forme associative «Le salon de femme», le 14 février à Libreville. En effet, dans le cadre de la célébration de son premier anniversaire, cette structure se propose de passer au peigne fin les droits acquis de la femme gabonaise sous le prisme de la polygamie.

«Après une première année riche en expérience et en action, nous avons décidé pour ces douze prochains mois, d’orienter nos interventions sur l’accompagnement administratif et la vulgarisation des droits acquis de la femme gabonaise, en portant un regard sur les femmes mariées sous l’option polygamique. C’est là notre challenge pour démarrer l’année 2018», a affirmé la présidente de la plate-forme, Sidonie Flore Ouwé.

Si elle n’ose pas affirmer que la polygamie est la mère de tous les vices, la première responsable du «Salon de la Femme», espère voir disparaître d’elle-même sous peu cette option qui opprime la femme. D’où l’intérêt de cette rencontre dont la vocation est d’éveiller la conscience de la jeune génération, mais surtout celle de celles qui ont contracté des mariages polygamiques.

«Nous ferons de la vulgarisation des droits des femmes notre cheval de bataille. Nous allons édifier les femmes, non sur la promotion de la polygamie, mais sur les droits qu’elles ont, parce que des petits échanges que nous avons eus avec ces femmes qui ont choisi cette option, montrent qu’elles se résignent, elles acceptent tout. Sur 10 femmes il y au moins 7 qui sont des schizophrènes parce qu’il y a des chocs qu’elles subissent du fait de cette situation», a-t-elle confié.

Selon «Le salon de la femme», la législation gabonaise devrait rapidement évoluer en s’arrimant à la norme internationale, notamment la «Convention d’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes» que les gouvernants ont ratifiée.
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