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Législatives : «Il nous faut du temps», estime l’UPG
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Gabon Review
Mathieu
© Gabon Review par DR
Mathieu Mboumba Nziengui, le président de l’UPG, a sonné l’heure de l’ouverture de son parti
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Fichier électoral non révisé, retard dans la mise en place du CGE et de l’élection de son président, l’Union du peuple gabonais (UPG) estime que les élections législatives prévues pour avril doivent être reportées, en vue de mieux les préparer.

A propos des législatives annoncées pour avril prochain, Mathieu Mboumba Nziengui estime que celles-ci doivent être reportées. «Il nous faut du temps. (…) Ne faisons rien dans la précipitation», a exhorté, lundi 12 février, le président de l’UPG, estimant qu’à trois mois de ces élections, rien ou presque n’a été mis en place en vue de leur préparation dans les meilleures conditions. La révision du fichier électoral qui n’a pas même démarrée justifie ce report, soutient l’UPG. Or, estime ce parti de l’opposition, il s’agit d’une étape importante au cours de laquelle chaque électeur «devra passer par les étapes de vérification et de contrôle», pour constater la présence ou non de son nom sur la liste électorale.

La mise en place du Centre gabonais des élections (CGE) qui tarde à être effective fait également partie des raisons pour lesquelles l’UPG demande un report des prochaines législatives. Remplaçant l’ancienne Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), c’est cette structure qui jouera désormais le premier rôle dans l’organisation d’élections politiques au Gabon. Seulement, si sa création a été actée par un récent Conseil des ministres, l’élection de son principal responsable ne s’est pas encore faite, et la date des consultations électorales en question n’a pas été annoncée jusqu’à lors.

«Il est dit que le président du Centre gabonais des élections sera élu sur la base d’une liste d’aptitudes. Il sera élu par ses pairs. Il ne sera plus désigné ou nommé», a rappelé Mathieu Mboumba Nziengui, précisant que le CGE comptera en plus de son président, deux vice-présidents, deux rapporteurs et deux questeurs.

Affirmant que «l’UPG n’a jamais fait la politique de la chaise vide», Mathieu Mboumba Nziengui a annoncé la participation de son parti aux prochaines élections législatives.
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