Les élections législatives se préparent à Libreville. Une ultime chance pour Ali Bongo Ondimba de retrouver une légitimité abîmée suite à la crise postélectorale.
L’image du Gabon auprès de ses partenaires occidentaux a souffert des dérapages verbaux et des violences physiques lors de la crise postélectorale de 2016. Bien organisé et quel que soit son résultat, le prochain scrutin devrait permettre à Libreville de normaliser ses rapports avec Bruxelles et surtout avec Paris.
Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, n’a toujours pas été reçu en tête à tête à l’Élysée, dans le cadre d’une rencontre bilatérale. Mieux, une Assemblée nationale où le parti au pouvoir serait majoritaire renforcerait sa crédibilité de président-VRP de « l’émergence », qu’il entend endosser sur la scène internationale.... suite de l'article sur Jeune Afrique