L’Union nationale a soufflé le 10 février 2018 sa huitième bougie, en présence des présidents et représentants des partis politiques alliés, membres de la Coalition pour la nouvelle République. Au cours de cette manifestation, le président du parti, Zachary Myboto, a plaidé pour la participation de la CNR aux prochaines législatives.
«Il n’est pas question de laisser le moindre espace de liberté à Ali Bongo Ondimba et son Parti démocratique gabonais (PDG), pour reprendre des forces et s’imposer à la volonté du peuple», telle est la conviction du président de l’Union nationale, Zachary Myboto, exprimée lors de son discours le 10 février, en présence des dirigeants des partis politiques membres de la Coalition pour la nouvelle République(CNR).
Son souhait est de voir le peuple gabonais et les responsables des partis alliés s’engager dans une dynamique d’unité et de solidarité, comme le 15 août 2016, pour offrir à la CNR une tribune institutionnelle d’expression de sa légitimité, afin de poursuivre l’objectif de l’alternance.
Pour Zachary Myboto, les législatives de 2018, seraient sans équivoque, une des options royales pour affaiblir le régime en place et continuer à défendre et revendiquer la victoire du candidat unique de l’opposition à la présidentielle d’août 2016.
«La conquête de l’Assemblée nationale devra être, comme en août 2016, une occasion pour le peuple gabonais, résolument acquis au changement grâce à son vote massif, de confirmer absolument cette volonté, en offrant à la Coalition pour la nouvelle République, une tribune institutionnelle d’expression de la légitimité de ses membres, pour poursuivre et renforcer l’objectif de libération du Gabon», a indiqué le président de l’Union nationale.
Selon le président de l’UN, le débat sur la participation ou non de la CNR à la prochaine élection législative, au-delà du simple questionnement, demeure un problème de fond qui doit être abordé avec «courage, discernement et franchise», par l’ensemble des acteurs de ce rassemblement constitué autour de Jean Ping. Pour Zachary Myboto, rester inactif face à la prochaine consultation serait inexorablement offrir au pouvoir Bongo-PDG la latitude d’assoir son autorité et de renforcer sa «tyrannie».
«Le chemin pour l’alternance et l’Etat de droit qui est notre idéal, nous en convenons, est long, semé d’embûches et difficile ; mais notre gloire et notre force sont d’y marcher résolument, y compris en affrontant les obstacles rencontrées. L’un de ces obstacles aujourd’hui, est évidemment le débat en cours, qui porte notamment sur la participation ou non de la Coalition pour la nouvelle République, à la prochaine élection législative», a assuré Zachary Myboto.
Ce dernier a insisté sur les missions importantes du Parlement, notamment de l’Assemblée nationale, qui participeront à offrir au Gabon, l’alternance démocratique, «seule voie royale durable, incontournable et crédible pour sauver et libérer la République de l’asservissement, de la captivité dans lesquels sont tenus les Gabonaises et les Gabonais».
Pour prouver au parti au pouvoir que «le bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil», comme l’a dit Abraham Lincoln, plusieurs partis politiques membres de la CNR, dont l’Union nationale, travaillent actuellement sur le dossier dit «Election législative», dans l’esprit et la dynamique du 16 août 2016, couronnés le 27 août 2016.
«Oui, chers compatriotes, c’est par nos bulletins de vote que nous gagnerons ce combat de l’alternance démocratique dans notre pays, et que nous vengerons tous les martyrs victimes de la dictature du pouvoir autocratique, et notamment, ceux massacrés le 31 août 2016 au quartier général de campagne du candidat élu, Jean Ping», a indiqué Zachary Myboto.