L’Union nationale va célébrer ses huit ans d’existence le 10 février prochain à son siège de l’ancienne Sobraga à Libreville.
En prélude à la célébration du huitième anniversaire de l’Union nationale, le secrétaire exécutif Minault Zima Ebeyard et son adjoint Paul-Marie Gondjout, ont animé le 8 février une conférence de presse au siège du parti. Les deux hommes ont réaffirmé la détermination du parti de Zachary Myboto à libérer le Gabon du système Bongo-PDG.
«L’Union nationale n’a pas été créée pour avoir les cadeaux du pouvoir en place. Nous avons été créés dans un contexte extrêmement difficile et nous savions déjà qu’on ne nous fera jamais de cadeaux. Notre dissolution n’a pas entraîné notre capitulation. Nous avions continué le combat. Même en étant en guillemet dissous, car on ne dissout pas une idée, une passion ou une vérité. L’Union nationale qui a traversé des périodes extrêmement difficiles est toujours là et est prête pour la libération du Gabon», a assuré le secrétaire exécutif, Minault Zima Ebeyard.
Si jusqu’ici tous les membres du comité directeur de cette formation s’abstiennent d’annoncer la participation de l’Union nationale aux prochaines législatives, le «meeting anniversaire» semble être l’occasion d’apprécier si oui ou non l’Union nationale sera de ce rendez-vous électoral.
«Le parti politique que nous sommes, est censé travailler à l’expression du suffrage. Nous sommes un parti politique, qui travaille, n’avance pas seul et qui prend les décisions en tenant compte de ceux avec qui, il avance. L’Union nationale a été à la pointe de tous les combats de l’opposition. Il faut tenir compte de ce que nous les Gabonais dans l’opposition voulons, qui est l’alternance. Nous voulons combattre le système Bongo pour arriver à l’alternance. Nous sommes cohérents dans ce que nous faisons. Les décisions que nous allons prendre concourent à ce combat pour l’alternance», a déclaré Paul-Marie Gondjout.
Si la question de la participation aux législatives n’a pas été explicitement évoquée, certains accents du discours tenus par ces membres de la direction du parti suggère l’UN sera dans l’arène pour les législatives d’avril 2018.
En huit ans d’existence, l’Union nationale compte 220 élus locaux issus des élections locales de 2013, sous la bannière des indépendants et demeure la première force politique de l’opposition.