Les artistes inscrits au Bureau gabonais des droits d’auteurs et des droits voisins (Bugada) pourraient entrer en possession de leurs premiers chèques avant le délai annoncé par le gouvernement. Ils pourraient passer à la caisse dès ce mois de février.
Ils n’auront plus à attendre six mois comme annoncé en janvier dernier par le gouvernement, à la faveur du lancement des travaux devant aboutir au paiement de leurs droits d’auteurs. Les artistes gabonais recevront leurs premiers chèques le 15 février prochain. L’information a été donnée, mercredi 7 février, par le ministère de la Communication au terme d’une séance de travail avec le conseil d’administration et la direction générale du Bugada.
«Cette répartition de la redevance des droits d’auteurs va concerner exclusivement les auteurs inscrits à ce jour au Bugada, pour l’exercice 2017», a précisé Maxime Obame Ella. Pour le directeur général du Bugada, il s’agit d’«un tournant extrêmement important» d’un dossier en attente de traitement depuis 1970. Il aura donc fallu 48 ans aux artistes gabonais pour qu’ils espèrent être payés pour leur activité. Leur attente ne s’est pas faite sans grincement de dents. En décembre dernier, l’Association des artistes gabonais (Asaga) était d’ailleurs monté au créneau pour rappeler au gouvernement ses engagements.
A quelques jours de leur passage à la caisse, au Bugada, l’on assure avoir élagué les difficultés techniques liées à ces premiers versements. Les derniers réglages de ce paiement ont été faits, assure-t-on au ministère de la Culture, des Arts et Traditions.