Les agents de la Confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuelec) ont manifesté devant le ministère de l’Energie, le 7 février à Libreville. Ils exigent notamment la réhabilitation de l’agrément technique retiré en juin 2017, autorisant la Consuelec à exercer la mission de contrôle des installations électriques.
La crise au sein de la Confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuelec) est loin d’être terminée. Et pour preuve, après quelques mois de répit, les agents de cette entité ont une nouvelle fois, manifesté devant le ministère de l’Energie. Les manifestants exigent notamment la réhabilitation de l’agrément technique de la Consuelec.
Retiré en juin 2017, celui-ci permettait à la Consuelec de contrôler des installations et des équipements électriques. En dépit des recommandations formulées par la commission interministérielle de réhabiliter la Consuelec, les agents n’ont toujours pas obtenu gain de cause. Et ce, malgré les nombreuses séances de travail tenues depuis cinq mois avec le cabinet du ministre en charge de l’Energie.
Pour les agents de la Consuelec, le ministre Patrick Eyogho Edzang ne manifeste aucune volonté de trouver une issue. «Faux !», ont rétorqué les services du ministre de l’Energie. Selon une source autorisée au ministère, la Consuelec ne peut s’en prendre qu’à elle même. D’autant que lors de sa création, des missions claires de contrôle des équipements électriques lui avaient été assignées.
«La Consuelec est allée au delà de ces missions», a révélé le conseiller en Communication du ministre de l’Energie. «Plus grave, la Consuelec s’est constituée en direction de l’Energie bis, au point d’aller infliger des amendes aussi bien aux usagers qu’aux entreprises», a déclaré Sylvain Joel Lepagna. Et vu les plaintes récurrentes formulées par les usagers contre la Consuelec, le ministre de l’Energie s’est vu contraint de suspendre l’agrément de la Consuelec conforment à aux dispositions de légales.
Selon Sylvain Joël Lepagna, le ministre Patrick Eyogho ne peut apporter aucune réponse favorable à la demande des agents de la Consuelec.