LIBREVILLE – L’annonce a été faite par la directrice nationale des assurances, Prisca Koho, au cours de la journée économique, organisée, mercredi, par le ministère de l’Economie.
En effet, la chute globale du prix du baril du pétrole qui s’est répercutée dans l’économie nationale, par une crise financière et économique, n’a pas épargné le secteur des assurances. Lequel a réalisé un chiffre d’affaires en baisse de près de 13 milliards de francs CFA, passant de 118,45 milliards en 2015 à 105,629 milliards en 2016, soit une régression de 11,12%.
Aussi dans un souci d’insuffler une dynamique nouvelle, en vue d’assainir pleinement le secteur, de le rendre attractif et d’endiguer son faible taux de pénétration, la direction nationale des assurances, a initié les assises des assurances.
Si la première édition 2017 a permis aux participants d’élaborer des propositions pour l’assainissement du secteur, la 2eme édition vise à renouer le lien de confiance devant régir les rapports contractuels entre les assureurs et les assurés, ainsi que les bénéficiaires de contrats d’assurance et de capitalisation, à l’exemple des sinistrés.
En effet, le montant global alloué aux règlements des sinistrés est passé de 34,509 milliards de FCFA en 2015, à 30,084 milliards en 2016, soit une diminution de 4,425 milliards de FCFA. Une régression qui fera également l’objet d’analyse lors de cette 2eme édition dont le thème central portera sur ‘’ l’amélioration de la cadence de règlement des sinistres’’.
Le marché gabonais des assurances est aujourd’hui composé de onze (11) compagnies d’assurances dont 7 vies et 4 non vie, (37) courtiers, (07) agents généraux, des experts techniques d’assurances et de deux compagnies de réassurance dont une nationale et une succursale du réassureur One-ré, dont le siège est basé à Londres, représentant le 1er Investissement direct étranger (IDE) dans le domaine de la réassurance.
Un panorama traçant le rôle de la direction nationale des assurances. Laquelle a la lourde mission de former des cadres moyens en assurance à travers le Centre professionnel de formation en assurance (Cpfa), de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme Lab /Ft, ainsi que la protection de l’épargne détenue par les compagnies d’assurance.