Société
Affaire Marck : Yves-Fernand Manfoumbi dans le viseur de la justice française ?
Publié le mercredi 7 fevrier 2018 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Yves-Fernand MANFOUMBI, ministre de l’agriculture, de l’élevage, charge du programme graine. |
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Selon La lettre du continent du 7 février 2018, l’actuel ministre de l’Agriculture, Yves-Fernand Manfoumbi aurait empoché 20 000 euros, soit 13 millions de francs CFA, venant de Maixent Accrombessi dans le cadre de l’affaire Marck.
La liste des complices de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, récemment entendu dans le cadre de l’enquête sur les financements effectués par le groupe Marck, fabricant de vêtements militaires, ne cesse de s’allonger. Au fil des jours, les noms de certains de ses supports sont révélés. Après l’homme d’affaires malien proche de Maixent Accrombressi, Seydou Kane, puis son épouse, Evelyne Diatta-Accrombessi, l’actuel ministre de l’Agriculture, Yves-Fernand Manfoumbi, vient d’être cité dans le cadre de cette affaire.
Selon nos confrères de La lettre du continent, Yves-Fernand Manfoumbi aurait perçu 20 000 euros issus de deux versements perçus par Maixent Accrombessi auprès du groupe Marck. L’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo est rémunéré pour ses prestations en tant que consultant du fabricant de vêtements militaires au Gabon.
Ces deux versements représentent 2, 731 millions euros pour la seule année de 2006. Lors de la transaction exécutée via les comptes des sociétés de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo à la banque monégasque Edmond de Rothschild, le promoteur de la Ngounié forte jouissait encore du statut de haut fonctionnaire du ministère du budget.
«Ses sommes avaient servi à rembourser les avances sur frais, qu’il avait assurées pour le compte de Marck, son client», aurait expliqué Maixent Accrombressi, assisté de son avocat Francis Szpiner, au juge Roger Le Loire, précise la source de La lettre du continent.
L’ancien puissant «dircab» est soupçonné par la justice française de «corruption passive d’agent public étranger», de «blanchiment en bande organisée de corruption passive», de «faux et usage de faux».
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