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L’Afrique va enregistrer une accélération de son taux de croissance à 4,1% en 2018, selon la BAD
Publié le mercredi 7 fevrier 2018  |  Xinhua
CIEA
© aLibreville.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président ivoirien Alassane Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina (photo), président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
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La croissance du PIB en Afrique était estimée à 3,6% en 2017, selon la Banque africaine de développement (BAD) qui voit des perspectives "beaucoup plus prometteuses" avec un taux de croissance de 4,1% en 2018 et 2019.

"Les perspectives de croissance sont beaucoup plus prometteuses et nous prévoyons une accélération de la croissance du PIB de l'Afrique à 4,1% en 2018 et 2019", a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina, lors d'une cérémonie officielle pour présenter les progrès et les perspectives de développement de l'Afrique mardi à Abidjan.

"Nous avons la tête hors de l'eau et les économies africaines progressent fortement et sereinement", a commenté Akinwumi Adesina faisant remarquer que "la croissance du PIB réelle était estimée à 3,6% en 2017 contre 2,2% en 2016".

Selon lui, les économies africaines sont restées "résilientes" face aux conditions économiques mondiales défavorables et aux chocs climatiques régionaux.

"La relance est intervenue plus vite que ne le prévoyaient certains analystes, ce qui témoigne de la résilience économique de l'Afrique", a souligné le président de la BAD.

Il a exprimé la détermination de son institution à continuer d'aider les pays africains à mettre en oeuvre des politiques macroéconomiques plus saines.

Akinwumi Adesina a insisté sur la "solidité" de la BAD qui va se "renforcer" à travers des politiques saines en matière de gestion financière et de gestion des risques, une excellente liquidité et un soutien ferme des actionnaires.

M. Adesina s'est réjoui des réalisations de la BAD en 2017 avec 7,67 milliards USD de décaissement, "le niveau de décaissement annuel le plus élevé de son histoire".

"La Banque a obtenu des résultats remarquables en matière de développement sur le terrain", a souligné son président.

A l'en croire, le programme prioritaire de la BAD a permis à "4,4 millions de personnes d'avoir accès à l'électricité, 8,5 millions d'Africains à des technologies agricoles améliorées, 14 millions aux transports et 8,5 millions à l'eau et à l'électricité".

Pour l'avenir immédiat, entre 2018 et 2020, la BAD prévoit de fournir l'accès à l'électricité à 35 millions d'Africains, de faire bénéficier l'accès aux technologies agricoles à 45,8 millions de personnes et de favoriser un meilleur accès aux transports à 50 millions d'Africains, sans compter des projets d'investissements pour sept millions de personnes et l'accès à l'eau et à l'assainissement pour 36,8 millions d'Africains.

"Plus que jamais, la Banque africaine de développement se réforme, innove, prend des initiatives et intensifie ses services pour l'Afrique", a souligné Akinwumi Adesina.

Il assure que "l'Afrique connaîtra un avenir encore plus radieux avec un véritable impact sur la vie des populations".
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