Les travailleurs et les élèves de Libreville et de ses environs empruntant le transport en commun ont dû faire face à nombre de difficultés ce lundi du fait de la grève déclenchée par le syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG).
Selon les explications rendues publiques, la grogne des transporteurs a pour origine la hausse des prix du carburant et, surtout, « les contrôles intempestifs effectués par les forces de sécurité ». Résultat : les populations de Libreville, d’Owendo et d’Akanda ont été fortement dérangées en ce premier jour de la semaine.
Le mouvement a en effet provoqué une situation de quasi blocage. « Le constat était écœurant voir désolant au regard de nombreux attroupements visibles au niveau des zones de stationnement à l’image du carrefour SNI à Owendo, Awendjé, carrefour Nzeng Ayong, Rond-point de la démocratie, carrefour Rio etc… », a rapporté l’AGP.
Une situation qui a provoqué un sentiment de colère chez des élèves, particulièrement ceux du lycée technique Omar Bongo, qui, en réaction, se sont mis à leur tour à obstruer la circulation notamment au niveau de la voie express du quartier Awendjé. Certains riverains travailleurs ont aussi suivi la « vague » en barrant la route.
Interrogé sur les raisons de cette grogne, le président du syndicat libre des transports terrestres du Gabon (SYLTTEG), Jean Robert Menie, a indiqué que la grève vise à interpeller les responsables sur le caractère inacceptable des contrôles intempestifs sur les routes ainsi que de la hausse de leurs charges du fait de l’augmentation des prix à la pompe.
Quoiqu’il en soit, la concertation devrait être privilégiée pour mettre un terme à ce désordre et, bien sûr, des mesures de correction pourraient être prises notamment pour rassurer les usagers et calmer les transporteurs.