Un mois après son appel à la réconciliation nationale pour en finir avec la crise politique qui perdure ; Me Louis Gaston Mayila et ses compagnons sont allés édifier le chef du Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), sur le bien-fondé de leur approche.
Me Louis Gaston Mayila et ses compagnons de l’opposition dite «modérée», ayant appelé à la réconciliation nationale en décembre dernier, sont toujours à pied d’œuvre pour tenter de faire aboutir leur idée. Le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) s’est lancé ces derniers jours dans la quête d’appuis censés l’aider à convaincre les autorités pour la matérialisation de son idée. Sa quête l’a conduit, lundi 5 février, au cabinet de François Louncény Fall.
La délégation conduite par l’ancien soutien de Jean Ping est allée partager avec le chef de l’Unoca ses points de vue sur la situation sociopolitique actuelle du Gabon. Me Louis Gaston Mayila a expliqué au représentant d’António Guterres le bien-fondé de leur approche, qui vise à sortir le pays de la crise politique issue de la présidentielle d’août 2016. Pour les chantres de la réconciliation nationale, cette initiative permettra également d’éviter au Gabon une guerre civile, d’autant que, selon Me Mayila, un «mur de haine» s’est désormais érigé entre les Gabonais. A l’Unoca, le président de l’UPNR et sa suite sont allés aussi recueillir l’expertise de François Louncény Fall et celle de ses collaborateurs dans la prévention des conflits sur le continent.
Un mois après l’appel à la réconciliation nationale, peu de partis ou de personnalités politiques de la majorité et de l’opposition proche de Jean Ping se sont exprimés en sa faveur. Me Mayila et les siens restent tout de même convaincus du bien-fondé de cette initiative. «Pour le moment, le processus est en place (et) nous nous battons pour mettre en place un comité» censé préparer et organiser cette réconciliation, a indiqué le président de l’UPNR.