Société
La grève des taxis paralyse la circulation à Libreville et ses environs
Publié le mardi 6 fevrier 2018 | Gabon Actu
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Libreville – Le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon(SYLTTEG), principal syndicat regroupant plusieurs milliers de taxis exerçant à Libreville et dans les villes voisines (Owendo et Akanda), a lancé lundi une grève de protestation contre l’augmentation constante des prix du carburant à la pompe et des rackets policiers, deux phénomènes auxquels sont confrontés quotidiennement les taximen.
La grève baptisée « journée zéro transporteur » a été largement suivie par les taximen. La commune de Libreville était presque paralysée. Les taxis se faisaient rares. Les usagers étaient obligés de s’accrocher aux automobilistes particuliers pour se déplacer. Mais il fallait proposer une bonne somme d’argent (1000,3000 et 5000 FCFA) pour espérer être embarqué.
La situation était plus difficile pour les dizaines des milliers d’élèves qui comptent la capitale gabonaise. Sous un soleil de plomb matinal, les élèves ont été contraint à la marche, peu importe la distance. « J’ai un devoir de classe aujourd’hui, je suis obligé de faire la Moïse », a confié à Gabonactu.com, un élève du lycée technique, complètement trempé de sueur. La Moïse en langage trivial signifie la marche forcée.
Le SYLTTEG exige du gouvernement de revoir sans délai à la baisse le prix de l’essence qui est passé de 605 FCFA à 620 FCFA et celui de Gasoil de 540 à 560 pour dit-il éviter l’asphyxie du secteur transport urbain dans le pays. Cette dernière hausse des tarifs, a été décidée le 31 janvier dernier par la Commission nationale des prix des produits pétroliers.
Dans un point de presse lundi, le président du SYLTTEG Robert Menié a dénoncé les pratiques aux allures mafieuses, tendant à tuer l’activité du transport urbain au Gabon. «Nous faisons face à une augmentation exponentielle du phénomène du racket. Nous n’en pouvons plus. Les policiers ont multiplié des postes de péage partout dans les villes de Libreville, Akanda et Owendo», a-t-il fustigé.
Camille Boussoughou
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