Les travaux du comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la CEMAC, ouverts le 2 février 2018 à Douala, au Cameroun, ont permis aux responsables des institutions communautaires, de tabler sur les défis économiques et financiers qui attendent les Etats de l’espace communautaire au cours de cette année.
Ainsi, s’adressant aux six ministres des Finances et de l’Economie de la zone, Daniel Ona Ondo (photo), président de la Commission de la Cemac, a indiqué qu’«une meilleure résilience des économies des Etats de la sous-région, permettra une plus grande diversification de l'économie et de lutter contre la pauvreté en zone CEMAC».
Car, quatre des six pays de la région, le Cameroun, le Gabon, le Tchad et la République centrafricaine sont sous-programme avec le FMI et la communauté des bailleurs de fonds dans le cadre de la Facilité élargie de crédit. Les négociations se poursuivent avec le Congo et la Guinée équatoriale.
De plus, en dehors du Gabon, de la RCA et du Cameroun, les autres pays sont en récession depuis 2016.
Grâce à la Facilité élargie de crédit, les pays sous-programme avec le FMI disposent de ressources additionnelles pour financer les réformes qui vont conduire au redressement des finances publiques, permettre de rattraper les déficits budgétaires et apurer la dette due aux entreprises, au travers d’une batterie de réformes courageuses qui vont de l’élargissement des recettes fiscales à la rationalisation des dépenses publiques.
«Une plus grande intégration de nos économies devrait s'accompagner de plus de solidarité et de cohésion entre les Etats de la CEMAC.», souligne le président de la Commission.