LIBREVILLE - La grève du syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG), observée, lundi, pour hausse des prix du carburant et des contrôles intempestifs effectués par les forces de sécurité, a empêché les riverains des villes de Libreville, Owendo et Akanda de vaquer normalement à leurs occupations.
Le mouvement a pratiquement paralysé la journée de lundi. Des travailleurs et des élèves ont éprouvé des difficultés pour emprunter un moyen de transport en commun pour se rendre respectivement à leurs lieux de travail et d’apprentissage.
Le constat était écœurant voir désolant au regard de nombreux attroupements visibles au niveau des zones de stationnement à l’image du carrefour SNI à Owendo, Awendjé, carrefour Nzeng Ayong, Rond-point de la démocratie, carrefour Rio etc...
Épris de colère, les élèves n’ont pas trouvé mieux de barrer la rue en guise de contestation. Cela a été le cas sur la voie express au niveau du quartier Awendjé où les élèves du lycée technique Omar Bongo et d’autres riverains travailleurs ont trouvé mieux d’envahir la chaussée pour bloquer la circulation en vue d’exprimer leur mécontentement." Depuis le matin la circulation est perturbée. Les gens ont du mal à se déplacer pour se rendre au travail et à l’école", nous a confié un confrère.
Pour le président du syndicat libre des transports terrestres du Gabon (SYLTTEG), Jean Robert Menie, a donné les raisons de la grève.
" Nous sommes en grève pour dénoncer une fois de plus les contrôles intempestifs accrus et l’augmentation des du prix du carburant", a-t-il dit.
Il faut rappeler que le 31 janvier dernier, un communiqué officiel a annoncé l’augmentation des prix du carburant dans les toutes les stations services. De même, Libreville et ses environs, font l’objet des contrôles intempestifs des forces de sécurité notamment des policiers et des gendarmes, en vue de racketter les transporteurs.