Loin d’être une chasse aux sorcières, l’opération « Justice Fiscale » qui débute incessamment compte à terme favoriser, entre autre l’équité fiscale. C’est l’exercice de pédagogie auquel s’est livré le Directeur des Régimes Spécifiques, Pamphile Eyouga, lors de la conférence de presse tenue dans les locaux de la Direction Générale des Impôts, hier lundi 5 février.
Suite à la séance de travail entre Brice Laccruche Alihanga, Directeur de cabinet du Président de la République et la Direction Générale des Impôts, le 30 janvier dernier, les responsables de la DGI veulent voir clair en matière d’exonérations fiscales. Pour ce faire la DGI va auditionner, examiner et évaluer les contreparties des exonérations fiscales.
Une opération à en croire Pamphile Eyouga, Directeur des Régimes Spécifiques qui va se dérouler en deux phases. Dans un premier temps, et ce, pendant un mois, les auditions des bénéficiaires d’exonérations fiscales qui devront apporter les pièces justificatives. Pour ces auditions 20 agents, essentiellement de la DGI seront commis à la tâche. S’ensuivra par la suite des descentes sur le terrain de la DGI. Objectif : vérifier que les bénéficiaires respectent bel et bien les contreparties liées aux exonérations fiscales.
Notons que ces contrôles vont déboucher sur le retour à l’équité fiscale, l’amélioration du climat des affaires et un accroissement des recettes budgétaires. Même si la DGI n’a pu quantifier le manque à gagner causé par le non respect des contreparties des exonérations fiscales, il n’en demeure pas moins vrai que ce fléau porte l’estocade à l’assiette fiscale gabonaise voire à de nombreux opérateurs économiques.