Le parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir depuis 46 ans dans le pays, a tenu son premier Conseil national, ce samedi. Une occasion de resserrer les rangs du parti qui enregistre de nombreuses démissions parmi ses cadres et, pour son président Ali Bongo Ondimba, de répondre aux critiques de ses adversaires.
La prochaine élection présidentielle au Gabon est prévue en 2016, mais les grandes manœuvres politiques sont déjà lancées. Il y a quelques jours, Jean Ping, devenu opposant, a lancé depuis Paris de graves attaques contre le régime. Le front social bouillonne. C’est dans cette ambiance qu’Ali Bongo a convoqué, samedi 19 avril, une réunion du Conseil national, l’une des instances des décisions pour le parti au pouvoir.
Ils étaient tous là, les jeunes cadres, mais aussi les caciques du parti. Mêmes ceux qui sont soupçonnés d’être les prochains démissionnaires étaient là, imperturbables dans leur légendaire boubou à l’effigie d’Omar Bongo Ondimba, président fondateur du parti.... suite de l'article sur RFI