Libreville, 2 février (Gabonactu.com) – Le chauffeur et le bloggeur de Jean Ping interpellés par la police judiciaire vendredi et lundi dernier par la Police judiciaire ont été relaxé après plusieurs jours au cachot à Ntoum où ils ont été conduits contre leur gré, selon le récit d’un deux.
« Ils m’ont arrêté en pleine rue. J’étais dans ma voiture. J’ai crié allez dire au président Jean Ping que je suis victime d’un enlèvement », a raconté François Obiang, membre de l’équipe web de la communication de Jean Ping.
« Ils m’ont menotté en serrant sérieusement sur les menottes puis ils m’ont baladé dans ma propre voiture dans plusieurs rues de Libreville », a-t-il ajouté précisant que sa voiture étant tombée en panne il a été transféré dans un véhicule appelé au secours puis encagoulé.
« On est arrivé dans un endroit où j’ai trouvé au moins six bonhommes qui m’ont dit qu’on se retrouvait à Ntoum », a révélé M. Obiang qui a dit avoir passé sa première nuit l’une des mains menottée contre un poteau en fer.
« Le deuxième jour j’ai été présenté à un enquêteur qui m’a permis d’appeler mon épouse », a-t-il ajouté. « Ils m’ont demandé si je connaissais le Suedois et d’autres personnes que je ne connaissais pas », a-t-il poursuit.
« Ils m’ont dit que j’ai été arrêté parce que je serai le chef de gang d’un plan de destruction de la prison centrale de Libreville », a-t-il expliqué dans ce témoignage effectué vendredi à la résidence de Jean Ping. L’homme affirme avoir nié les faits et nié avoir préparé ce plan avec Armand Obiang, chauffeur à la résidence de Jean Ping. C’est lui qui répondrait au petit nom « Le suedois ».
« Ils nous ont libéré simplement le jeudi. Rien n’a été retenu contre nous », a-t-il dit en déplorant la souffrance vécu dans ce milieu de détention à Ntoum.