En rencontrant, hier, l'Association des sages-femmes du Gabon, le ministre d'Etat en charge de la Santé a rappelé la portée sociale de cette mesure prise par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, tout en mettant en garde ceux qui exigeraient de l'argent aux bénéficiaires.
Denise Mekam’ne Edzidzie a invité hier l’Association des sages-femmes du Gabon, qu'elle recevait, à plus d’implication sur « le strict respect du décret pris par le président de la République lors du Conseil des ministres du 26 janvier dernier sur la gratuité de l’accouchement et la prise en charge des nouveau-nés dans des structures hospitalières publiques ». Une mesure de gratuité de soins d’accouchement qui concerne aussi bien les suites de couches (hospitalisation après l’accouchement) que la prise en charge des nouveau-nés.
La patronne du département de la Santé a, en effet, rappelé à ses interlocutrices du jour le rôle prépondérant qu’elles jouent pour accompagner les parturientes dans cette étape des plus délicates, voire difficiles de la maternité, car il s’agit ici de la vie de la mère et de l’enfant. C'est pourquoi le ministre d'Etat a invité ses vis-à-vis à accompagner cette mesure avec abnégation et responsabilité.
En clair, il a été demandé aux membres de l'Association des sages-femmes du Gabon de sensibiliser et d’interpeller leurs consœurs dans le strict respect de la décision présidentielle.