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SOTRADER/Sortie des employés à Ndendé
Publié le jeudi 1 fevrier 2018  |  Gabon News
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Mardi 30 janvier dernier, aux environs de 10h, les employés de la Sotrader modifient l’ambiance du quotidien des populations de Ndendé, Chef-lieu du département de la Dola. Une ambiance délétère est d’actualité. C’est le malaise. Les grévistes dénoncent et condamnent le l’insolence et le traitement qui leur sont réservés (Gabonews) :

Les camions canters qui transportent constamment les travailleurs pour les plantations d’Olam Palm sont parqués à la place des fêtes de la ville. Et, les ouvriers investissent l’esplanade de la préfecture de Ndendé. Ce mouvement d’humeur des travailleurs de la Sotrader dessine petit à petit le climat délétère qui prévaut dans la famille singapourienne du Gabon. Les curieux cherchent à s’enquérir de la situation : les employés de la Société gabonaise de transformation agricole et développement rural ‘’SOTRADER’’ veulent se faire entendre. Le ton monte, tout de suite. Ils réclament le départ de l’un des responsables des ressources humaines : Joseph Gnanié.

Le mauvais vent souffle sur les plantations d’Olam Palm Mouila notamment dans les champs des villages Ferra et Nanga près de Ndendé. « Lorsque l’on a pris nos bulletins le 26 janvier, il y a eu trop de manquements en essayant d’en savoir un peu plus, Joseph Gnanié nous a mal parlé, ça nous a énervés » relève un gréviste ajoutant qu’il a été d’un langage vulgaire. « J’ai travaillé 15 jours, je me retrouve avec un bulletin 0 pourtant je n’ai pas touché la quinzaine », explique un autre.
Ils dénoncent les conditions de travail. Selon les grévistes, la révision de leurs conditions de travail entrainerait un meilleur rendement. A ce tableau semi-sombre, s’ajoutent les problèmes d’insécurité sur les sites et la négligence notoire de l’employeur sur les différentes revendications des salariés. Le service QHSE ne met pas l’accent sur les équipements de protection d’intervention ‘’EPI’’. Même l’authenticité des bulletins est remise en cause. Certains avantages, comme l’assistance médicale, n’existent que sur feuille. Les ouvriers en colère exigent le départ du responsable du personnel, Joseph Gnanié dont le comportement ne s’arrime pas avec le commun des mortels ; parmi les têtes mises à vil prix, celle du comptable.

Trop de proximité avec le département des ressources humaines, les travailleurs fauchés, n’hésitent pas de lancer des piques : « ces gens-là nous volent, on devrait être payé à 300000 frs par mois, mais nous recevons seulement la moitié ». Une employée raconte qu’il y a quelques mois du côté des champs de Mandji, une clé USB avait été ramassée, c’est de là qu’on a su tout ça. En approchant une source proche de la direction de la Sotrader, c’est à peine que l’employeur a laissé passer cette pilule. Même si les délégués du personnel disent être tombés d’accord avec l’employeur à l’issue de la concertation qui s’est tenue au Conseil départemental de la Dola loin de la presse qui a été éconduite par Joseph Gnanié, les ouvriers menacent de paralyser les activités par une autre stratégie. Le climat se fragilise dès lors. Cependant, une journée sans activité à la Sotrader Palm impacte sur la production de l’usine à huile d’Olam Palm Mouila qui produit 90 tonnes par heure, à cause de l’attitude primitive d’un certain Joseph Gnagnié qui se bat à déchirer Julio Bodinga, son parapluie dans l’entreprise. L’heure est fixée à 675 frs cfa pour l’ouvrier qui dit peiner à atteindre les 150000 frs cfa à la fin du mois. Trop d’ombre chez Sotrader.

DKT
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