Situé dans la commune de Lébamba au quartier qui porte désormais son nom, l’hôpital de Bongolo est la cible de nombreuses critiques depuis un temps. La principale raison est portée à la flambée subite des prix de consultations, d’hospitalisations et bien d’autres prestations alors que les guérisons y sont désormais douteuses depuis les départs de Thompson, Walker et bien d’autres spécialistes américains. Une inflation qui semble ne pas accueillir l’assentiment des populations de cette localité qui, sans le cacher, protestent contre la nouvelle tarification.
Depuis septembre dernier, les patients de l’hôpital historique de Bongolo peinent à obtenir des soins dont ils étaient pourtant habitués à des coûts dérisoires. Jugés excessifs par ces derniers, les prix des prestations et soins assurés par la structure hospitalière sont passés de presque rien au triple. A l’époque, avec 1000 fcfa le patient pouvait bénéficier d’une consultation simple et d’un traitement gratuit de sept jours.
Aujourd’hui, pour les adultes, abonnés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), le prix des consultations est désormais plafonné à 8 000 et 10.000 Fcfa, contre 2000 ou 3000 Fcfa auparavant. Même son de cloche aux urgences où le prix des consultations connaît une hausse vertigineuse: de 5 000 à 2 0000 Fcfa désormais. Soit une hausse de 75 %.
Interrogé par nos confrères du quotidien L’Union, Serge Batouboko, directeur administratif et financier de l’hôpital, estime que cette hausse de prix serait conforme avec un certain nombre d’éléments auxquels l’hôpital est contraint de s’arrimer. «Dommage, rien en sera plus comme avant. Car nous sommes tenus par les circonstances et les contraintes de développement de la structure, pour s’adapter aux standards nationaux et internationaux en matière de santé publique afin de perfectionner la qualité des soins que nous administrons à nos différents clients.»