Libreville – Un employé de Jean Ping a été interpellé par des gendarmes pour une blague d’un mauvais goût, selon une source proche de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) devenu l’adversaire politique numéro un de l’actuel chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.
Armand Obiang, chauffeur de la famille Ping a été interpellé vendredi dernier alors qu’il venait de déposer dans les PK (banlieue de Libreville) des frères à lui, a indiqué une source proche de l’entourage de Jean Ping.
L’infortuné aurait été conduit à la brigade de gendarmerie de Ntoum (environ 40 km de Libreville) où il aurait été interrogé sur un prétendu plan d’attaque contre la prison centrale de Libreville pour libérer de force des détenus politiques.
Son frère François Obiang aurait été aussi interpellé dans la même affaire.
Des proches de Jean Ping ont soutenu que les frères Obiang ont été l’objet d’une dénonciation calomnieuse de la part des « indics » qui infesteraient l’entourage de celui qui se présente toujours comme le véritable président élu par les gabonais à l’issue du scrutin du 27 août 2017 officiellement remporté par Ali Bongo Ondimba.
Armand Obiang concluant une conversation sur la torture que les matons infligeraient aux détenus politiques à la prison centrale de Libreville, aurait lâché qu’il était temps de lancer un assaut contre ce pénitencier pour libérer les détenus.
« Les mouchards ont cru que c’est un plan échafaudé par l’opposition ont rapidement rendu compte d’où l’interpellation de ces jeunes », a regretté la source qui a parlé d’une « blague » finalement de mauvais goût.
Aucune information officielle n’est disponible sur le cas de ces jeunes.
Depuis quelques jours, l’entourage de Jean Ping se plaint d’être victime d’une invasion de militants au comportement suspect. Outre leur soif pour l’argent, ils se manifesteraient par un intérêt particulier à écouter les conversations dans et autour de la résidence de Jean Ping au quartier Charbonnages dans le 1er arrondissement.