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Opération Mamba : Okologo et Ditona inquiétés
Publié le jeudi 25 janvier 2018  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
uste Valère Okologo W’Okombat (à gauche) et Alain Ditona Moussavou inquiétés par l’Opération Mamba.
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Le patron de la Société nationale immobilière (SNI) et l’ex-patron de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) intéressent la justice, notamment au sujet des projets immobiliers Nyonié et Dorade. Ils sont depuis le 23 janvier aux mains du B2.

L’Opération Mamba lancée il y a un an pour traquer les hauts fonctionnaires ayant distrait l’argent public fait à nouveau parler d’elle, après quelques mois de léthargie. Depuis mardi 23 janvier, Juste Valère Okologo W’Okombat et Alain Ditona Moussavou, informe L’Union ce jeudi 25 janvier, sont entendus par les agents de la direction générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité militaire (DGCISM), le célèbre et redouté «B2». Le quotidien précise que les enquêteurs cherchent à établir la responsabilité du directeur général de la SNI et l’ex-patron de la CDC, actuel président du conseil d’administration de Comilog, dans les dossiers Nyonié, Dorade et Société nationale des logements sociaux (SNLS, dont l’ancien DG est actuellement détenu à la prison centrale de Libreville).

Les trois dossiers, liés au domaine de l’immobilier public, mettent en jeu beaucoup d’argent et des transactions pas clairement justifiées. Pour les projets Nyonié et Dorade gérés par Juste Valère Okologo W’Okombat, il ressort, par exemple, que sur les 100 milliards de francs prévus pour la construction de 3 800 logement, la SNI aurait reçu de la part de BGFIbank 74 milliards de francs. Les enquêteurs, selon L’Union, évoquent «des incohérences importantes» dans l’examen des décaissements effectués par la SNI et «des anomalies sur les comptes bancaires où auraient été effectués des virements». De même, les dossiers liés aux projets Nyonié et Dorade sentiraient bon la surfacturation au profit de certaines entreprises.

Pour Alain Ditona Moussavou, le B2 s’intéresserait particulièrement au «prises de participation» supposées de la CDC dans certaines entreprises quand il en était le patron. Les enquêteurs voudraient également faire la lumière, entre autres, sur «le rachat des créances d’entreprises publiques dont la CDC est pourtant actionnaire».
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