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Elections législatives : Le vrai-faux débat de la CNR !
Publié le jeudi 25 janvier 2018  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Opération de vote, à Libreville, lors de l`élection présidentielle du 27 août 2016 au Gabon.
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Entre le marteau et l’enclume, voici la position de la Coalition pour la Nouvelle République, (CNR), de Jean Ping, chef de file de l’opposition dite radicale. Les prochaines élections législatives divisent ce camp. Y participer reviendrait à légitimer la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la dernière présidentielle. De l’autre côté, pratiquer la politique de la chaise vide fera voler, à terme, en éclat la CNR.

Un choix cornélien ! Faut-il participer aux élections législatives ou pas ? Un débat latent à la CNR. D’un côté les « extrémistes » pour qui la reconnaissance, selon eux, de la « victoire volée » de Jean Ping à la récente présidentielle, doit demeurer l’unique combat. De l’autre les « modérés », dont Guy Nzouba Ndama, estiment que « l’opposition n’est pas un métier », mais une posture circonstancielle.

Un véritable imbroglio ! D’où les actions éparses de certains proches de Jean Ping. Ces anciens hiérarques du Parti Démocratique Gabonais, (PDG), ne peuvent demeurer indéfiniment des acteurs de seconde zone. Il en va de leur survie politique. En atteste leur besoin quasi charnel de posséder des bastions politiques.
Premier à ouvrir le bal, Renée Ndemezo’o Obiang, vieux briscard, qui a porté sur les fonds baptismaux « Démocratie Nouvelle », les 27 et 28 avril 2016. Un parti qui a soutenu Jean Ping à la dernière présidentielle avant que son président ne tourne casaque.

Quelques jours après, le 30 avril 2016, Alfred Nguia Banda emboite le pas au président de Démocratie Nouvelle, en officialisant la création du « Rassemblement Républicain et Socialiste », (RRS), présentée par son fondateur comme « véritable pôle d’avenir, incontournable ».
OPA sur les petits partis ?

D’autres, (Ndlr : conscients que le Ministère de l’Intérieur allait opposer une fin de non recevoir à la délivrance de leurs agréments), ont préféré reprendre des partis considérés comme des « poids-plumes ». Dans ce lot, figure l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Guy Nzouba Ndama porté à la tête des « Démocrates », né des cendres de l’Alliance pour le Nouveau Gabon, (l’ANG), de Séraphin Davin Akouré.
Dernièrement, le tour est revenu à Jean François Ntoutoume Emane d’acquérir sa formation politique. Devenant, depuis le 20 janvier dernier, président du « Rassemblement des Patriotes Républicains », (RPR). Un « rachat » de l’Union pour le Développement et la Liberté, (UDL) de feu Jean François Ekouaghe Mba, ancien édile de Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué Ivindo.
Les Législatives en ligne de mire…

Ces nouveaux chefs de partis ont tiré des leçons du boycott de 2011 et ne comptent pas commettre la même erreur. Pour Guy Nzouba Ndama, « On ne créé par un parti pour animer des conférences de presse ou faire des discours. On créé un parti pour prendre le pouvoir et les élections sont la meilleure façon de prendre le pouvoir (…) ». Ce dernier de rajouter : « Le moment venu nous présenteront la liste de nos candidats ».

Une conception, d’après certaine sources bien introduites, partagée également par Démocratie Nouvelle, même si à ce jour elle n’a pas encore été officialisée, L’Union Nationale, le Rassemblement Héritage et Modernité et d’autres au sein de la CNR.
Jean Ping joue les prolongations

Pour l’heure, Jean Ping laisse perdurer le suspens. Sur le sujet, il répète machinalement « c’est à l’intérieur de la coalition que se poursuit le débat autour de la participation ou non des partis de la Coalition pour la nouvelle République ». Situation embarrassante pour lui ou stratégie politique faussement dissimulée ?

Yannick Franz IGOHO
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